Résultats définitifs en #Espagne
PSOE 28%, 120 élus
PP 20,8%, 88 élus
Vox 15,1%, 52 élus
UPodemos 12,8%, 35 élus
Cs 6,8%, 10 élus
ERC 3,6%, 13 élus
MP 2,3%, 3 élus
JxC 2,2%, 8 élus
EAJ-PNV 1,6%, 7 élus
EH-Bildu 1,2%, 5 élus
CUP 1%, 2 élus
CC-NCa 0,5%, 2 élus
BNG 0,5%, 1 élu pic.twitter.com/vUWMcGEI9s— mathieu gallard (@mathieugallard) November 11, 2019
Victoire en demi-teinte pour le Premier ministre sortant, Pedro Sanchez. Le Parti socialiste espagnol (PSOE) est arrivé en tête des élections législatives, dimanche 10 novembre, avec 28 % des voix, après le dépouillement de 100 % des voix. Avec 120 élus, il conserve presque le même nombre de sièges au Parlement que lors du précédent scrutin, en avril dernier (123).
Avec 21 % des voix, les conservateurs du Parti Populaire (PP) se sont remis du pire résultat de leur histoire (66 sièges en avril) et comptent 88 sièges. Le parti d’extrême droite Vox, entré au Parlement en avril avec 24 sièges, en devient la troisième force, avec 52 sièges (15 %). C’est l’ascension « la plus fulgurante de la démocratie espagnole », s’est écrié son chef, Santiago Abascal.
L'évolution du score de l'extrême-droite aux élections législatives en #Espagne depuis la fin du franquisme. pic.twitter.com/1uedDTIewR
— mathieu gallard (@mathieugallard) November 10, 2019
Les deux alliés potentiels des socialistes essuient un lourd revers. La formation de gauche radicale Podemos chute de 33 à 26 sièges, avec 10 % des voix, tandis que les centristes de Ciudadanos s’effondrent à 10 sièges (8 %), soit 47 de moins qu’il y a six mois.
Casse-tête à venir pour gouverner
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Antonio Barroso, analyste du cabinet Teneo, entrevoit deux voies, toutes deux difficiles, pour former un gouvernement. La première : « un accord entre partis de gauche – PSOE, Podemos et Mas Pais – mais qui requiert l’abstention de partis plus petits lors du vote de confiance ». La deuxième : une abstention du PP pour laisser Pedro Sanchez gouverner en minorité. Mais « la concurrence entre le PP et Vox incite le PP à ne pas permettre la formation d’un gouvernement de gauche », a-t-il expliqué.
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Un portrait d’Abascal :