La goutte d’eau qui fait déborder le vase sioniste ! À la vue d’une petite fille qui arborait tranquillement une étoile jaune près d’un croissant de la même couleur dans la manifestation du 10 novembre 2019 à Paris, les représentants du pouvoir profond – qui n’ont aucune légitimité républicaine – ont riposté à coups d’obus (comme toujours avec des enfants) dans un ensemble à la fois parfait et rageux. On était dans certains cas pas loin de la haine, celle de se faire déposséder d’une souffrance unique, indicible, éternelle.
Pourtant, il n’était pas question de judaïsme dans cette démonstration, qu’on prendra au choix comme une volonté d’être des Français à part entière ou la démonstration de la force montante d’une communauté plus ou moins bien intégrée (ou acceptée) dans la Nation.
Le débat qui nous intéresse, et qui touche à cette question fondamentale de l’unité de la Nation, concerne la réaction des lobbyistes de confession juive. Et elles ont été virulentes, loin, très loin de l’affection doucereuse pour l’immigré (on ne disait pas encore anti-islamophobie) des années 80 que ces mêmes représentants déployaient unilatéralement avec autorité.
La main jaune de SOS Racisme oui, l’étoile jaune de SOS Sionisme non !
Autres temps, autres mœurs : il y a 35 ans, le fasciste et raciste c’était le Français de base, on ne disait pas encore de souche, le beauf à la Cabu, le grand cocu de la République des « valeurs » franc-maçonnes.
Aujourd’hui, changement de paradigme, le fasciste c’est le musulman, ou plus précisément l’islamiste, celui qui refuse d’abandonner ses valeurs religieuses au profit des valeurs de la République.
Pourtant, il est une autre communauté religieuse dont les membres éminents ont imposé leurs valeurs très confessionnelles à la République via les loges maçonniques, remplaçant en douceur et en silence les valeurs de la République par leurs propres valeurs, afin de conforter leur pouvoir ainsi acquis. Là-dessus, motus généralisé.
Nous disions qu’un bel ensemble orchestral avait accompagné l’exhibition interdite (par quelle loi ?) du logo sur la poitrine de la petite fille. Nous allons voir que cette indignation « générale » s’est vite généralisée dans les médias, comme s’il s’agissait d’un ordre, et que la généralisation de l’indignation devait être automatique, sinon fortement poussée dans le dos...
Touche pas à ma souffrance sacrée !
Avoir laissé une petite fille défiler avec une étoile jaune pendant cette manifestation prouve que c’était bien la #ManifDeLaHonte . Aucun musulman de France ne subit ce que nos parents ont subi pendant la seconde guerre mondiale et je leur souhaite de ne jamais le subir
— Ariel Goldmann (@GOLDMANNAriel) November 10, 2019
S’il devait par malheur advenir que cette petite fille risque un jour de terminer sa vie dans une chambre à gaz je serais prêt à sacrifier la mienne pour le lui éviter. Mais aujourd’hui cette photo est à vomir et ceux qui l’ont affublée de cette étoile se sont déshonorés . pic.twitter.com/xPIUrfqh1t
— Alain Jakubowicz (@JakubowiczA) November 10, 2019
Cette mise en scène est ignoble. Qu’une sénatrice la cautionne est indigne. Il n’y a pas d’autobus place de la Contrescarpe. Pas de Vél d’Hiv ni d’étoile jaune contre les musulmans. Ce mélange de relativisme et de cynisme est effroyable. #Marche10Novembre pic.twitter.com/pPBg0rpnka
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) November 10, 2019
Ignoble manipulation d’une fillette . Usage sacrilège de l’étoile imposée aux juifs d’ Europe. C’est par ce genre de confusion et de stupidité que commence la barbarie. https://t.co/lQN6dGiokZ
— Jacques Attali (@jattali) November 10, 2019
Que l’on ait pu, pendant cette #marchedu10novembre, affubler une enfant d’une étoile jaune en dit long sur l’évènement : des cœurs innocents manipulés par l’islam politique ; un mélange de concurrence victimaire et de chantage fait à la gauche ; une mascarade et une forfaiture.
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) November 10, 2019
On ne peut pas dire que ces réactions aient été baignées d’amour du prochain et de mesure, on était plutôt dans l’épidermique, la rage et la menace.
Un bel exemple de solidarité confessionnelle qui devrait faire réfléchir les Français aux yeux encore fermés.
Mais le concert des pleureuses a eu son effet, puisque aussitôt, les chefs des partis politiques ont embrayé sur l’oukase du pouvoir profond :
Soumettons, soumettons, il en restera toujours quelque chose !