Chez E&R, on compte beaucoup de sportifs. Dans la résistance, on travaille la tête ET les jambes, ça doit être notre côté surhommes. À propos, où sont les surfemmes ? Qu’est-ce qu’une surfemme ? Est-ce que ça existe, et si oui, où ? Cette question fondamentale fera l’objet d’une prochaine étude, très poussée. On vous rassure tout de suite, la surfemme n’est pas féministe. Elle est mieux que ça.
À chacun son sport : chez nous, on trouve du footeux, du boxeur, du nageur, du coureur, du rugbœuf, du grimpeur, du randonneur, du cycliste...
Parmi ceux qui aiment taquiner la pédale et qui suivent le Tour, on trouve 2 groupes, assez irréconciliables : ceux qui considèrent qu’il y a trop de dopage et que les performances des coureurs sont surfaites – à l’image du fric qui a tué le foot pro – et ceux qui aiment toujours voir un fou s’échapper du gruppetto ou du peloton pour aller vaincre un col, en solitaire. Le héros moderne qui va chercher la gloire dans la souffrance, un sacrifice qui ne mène pas à la mort mais à la petite mort, chère à la petite reine...
Dans le virage Thibaut Pinot, peu avant le Petit Ballon, l'ambiance est toujours au plus haut.
Les coureurs doivent passer dans deux heures....#TDF2023 #FBSport pic.twitter.com/8LoWAqskpS— France Bleu Sud Lorraine (@bleusudlorraine) July 22, 2023
Ce fut le cas de Thibaut Pinot, qui, pour son dernier Tour, s’est arraché pour arriver en tête du fameux virage Pinot, chez lui, sur le Petit Ballon, dans les Vosges.
Si cette foule et cette ambiance te transcendent pas, c’est que t’es mort. D’ailleurs, Marc Madiot, le directeur de l’équipe de Thibaut, était ému : au bout de 2 minutes d’interview, il n’arrive plus à sortir un mot. Il n’y a que les femmes pour arriver à chialer et causer en même temps.
Les larmes de Marc Madiot au moment d'évoquer les adieux de Thibaut Pinot sur le Tour de France#LesRP #TourDeFrance2023 #ViragePinot pic.twitter.com/B2Y3E2Ndel
— Eurosport France (@Eurosport_FR) July 22, 2023
On la refait ? Nous sommes le 20 juillet 2023, 20e étape du Tour, le virage Thibaut est chaud bouillant, et qui déboule en tête ? Thibaut. Dans SON virage.
Le dernier Tour de France de Thibaut Pinot. Ses supporters tous dans le virage. Et il arrive en tête... https://t.co/M8d70NGg6q
— Alban Barthélemy (@AlbanBty) July 22, 2023
On vous laisse savourer, et maintenant, on vous laisse imaginer Macron dans le virage Macron...
La ferveur populaire ne trouve aujourd’hui plus à s’exprimer pour des hommes politiques, qui depuis de Gaulle, sont devenus de plus en plus méprisables. À part, Zemmour, Méluche et Marine, le reste est lamentable : des ministres qui ressemblent à une blague collective, des députés et sénateurs de droite-gauche traîtres à la nation, une Macronie engluée dans ses corruptions et coups de putt (un terme de golf quand on frappe la balle un peu loin), une gauche idéologique en perdition totale, une droite affreusement collabo, tous ces pseudo-dirigeants nous écœurent. Et on ne parle même pas des forces occultes qui les mènent à la baguette...
La seule ferveur qu’on a vue, car on a été voir du meeting en 2022, c’est pour Zemmour, Méluche et Marine. Les Français sont en colère car ils ne peuvent plus aimer ceux qui les gouvernent. Macron, cet inconnu au CV truqué placé dans le fauteuil du Château par les forces occultes, est détesté comme jamais. Chirac, malgré son côté margoulin, à côté, c’était un prince.
La ferveur doit revenir dans le champ politique, elle ne doit pas être cantonnée, car ça arrange trop la vraie dominance, dans le champ culturel ou sportif. Macron n’a rien d’admirable, le monde entier se moque de cet enfant-roi infatué qui joue avec la vie des Français, un menteur pathologique qui ne sait rien des gens : c’est pour ça qu’il peut les mépriser, les persécuter.
Ce faux président est logiquement vomi par le peuple (dont les boomers pétochards et la jeunesse parasitaire ne font objectivement pas partie), et ceux qui l’ont installé â la tête du pays devraient comprendre que cette fracture ne doit pas s’amplifier. Quand la Terre s’ouvre, elle libère des forces colossales. Le macronisme peut engendrer des violences jamais vues depuis 200 ans.
On rappelle que le XIXe siècle a été traversé chez nous par trois vraies révolutions. À chaque fois, tout est parti d’une étincelle, qui a embrasé Paris. Pendant que ça discutait, le 25 février 1848, dans les salons de l’hôtel de ville, le fracas des crosses de fusil des ouvriers sur le parquet rappelait au gouvernement provisoire, qui avait chassé la monarchie, que le peuple voulait son décret sur le droit au travail... Ce sera la première et la dernière fois qu’un ouvrier rentrera dans un gouvernement, avec l’ouvrier Albert, si l’on excepte Bérégovoy en 1988, mais c’est une autre histoire...
Les trois glorieuses de 1830