« Dorénavant, la participation des athlètes transgenres féminines ayant effectué leur transition après leur puberté (masculine) aux épreuves féminines du calendrier international UCI des différentes disciplines sera interdite dans toutes les catégories. » (Le communiqué de l’UCI).
Pour nous, l’éviction des femmes transgenres (nées hommes et devenues « femmes ») des courses de vélo féminines, ce n’est pas de la transphobie, mais de la trichophobie !
Le Figaro précise :
Jusque-là, l’UCI autorisait les femmes transgenres ayant vécu une puberté masculine à participer aux épreuves féminines si leur taux de testostérone – hormone mâle sécrétée en plus grande quantité chez les hommes que chez les femmes – était réduit à 2,5 nanomoles par litre au cours des deux années précédentes.
Fin 2021, le Comité international olympique (CIO) a renoncé à établir des directives uniformes pour l’ensemble des sports, laissant la main aux diverses fédérations internationales. World Athletics, qui supervise l’athlétisme, a par exemple décidé depuis d’exclure les personnes transgenres des compétitions d’athlétisme féminines.
Il était temps que l’Union cycliste internationale prenne une décision, parce que les courses féminines, ça devenait n’importe quoi.
L’argument avancé par le président de l’UCI, qui est français (David Lappartient), est assez subtil : pour ne pas se faire traiter de transphobe ou LGBTphobe, il invoque l’égalité des chances ! Et un athlète né homme qui a déjà un avantage physique en termes de testostérone, c’est-à-dire d’agressivité, par rapport aux femmes, cela met en péril le principe d’égalité des chances pour toutes les participantes. Là, on dit bravo, car il fallait trouver l’astuce.
Vous voulez rire ?
Le Twitch de France Info a diffusé un débat sur le cas des sportives trans entre son animatrice, une sympathique adolescente qui lit son texte, et le co-président de la Fédération sportive LGBT, Éric, qui défend les droits des sportifs LGBT. On ne savait pas qu’ils n’avaient pas le droit de courir, de nager, de sauter... Quant à Éric, avec tout le respect qu’on lui doit, il ne semble pas très porté sur le sport. Quelques bonnes séances de muscu, de nage ou de foot lui feraient le plus grand bien. Avachi dans son fauteuil, il est obligé de reposer le coude qui tient le lourd micro sur la tranche du fauteuil !
Ce qui est drôle, dans cet entretien surréaliste, c’est quand Éric annonce que le problème ne se pose pas pour les hommes transgenres. C’est à 13’25 et ça vaut le détour :
Éric : Nous avons les femmes trans et les hommes trans. Les hommes trans, aujourd’hui, ils ne font pas partie des restrictions que tu as énoncées tout à l’heure, en fait.
Manon : Comment ça se fait, parce qu’en fait, si on élargit, si on applique le même raisonnement d’équité sportive, on pourrait se dire que du coup, les hommes trans seraient défavorisés par rapport aux hommes cis ?
Éric : Ben c’est tout à fait ça parce que souvent c’est des personnes, au niveau du gabarit, au niveau de la taille, au niveau du poids qui sont un peu, euh, même avec la testostérone qui sont pas forcément meilleures. (...) On parle très peu en fait des hommes trans parce que en général c’est pas eux qui ont les meilleurs résultats, c’est souvent les femmes trans parce que y a cette espèce de phénomène des personnes terf [Les féministes radicales qui ne veulent pas de fausses femmes chez elles, NDLR] qui sont complètement contre les femmes trans qu’ils ont peur que elles viennent prennent leur place en fait dans les compétitions.
On a le sens de l’impartialité, sur le SPA. L’interview hilaro-complaisante anti-terf commence vers la 10e minute. Cliquez sur l’image pour regarder.