Voici la brochure que des millions de Français ont reçue ce mercredi 22 mai 2019, à J – 4 du scrutin européen, dans leur boîte aux lettres. À vous de découvrir le petit glissement syntaxique qui autorise toutes les tromperies...
On peut traduire chutzpah par culot, mais l’acception est beaucoup plus large pour Wikipédia, le dictionnaire antisioniste :
« Chutzpah est une forme d’audace, en bien ou en mal. Le mot provient de l’hébreu ḥuṣpâ (חֻצְפָּה), qui signifie “insolence”, “audace” et “impertinence”. Dans l’usage moderne, il a pris un éventail plus large de significations.
En hébreu, le mot chutzpah marque une indignation envers quelqu’un qui a dépassé outrageusement et sans vergogne les bornes du comportement acceptable.
En yiddish et en anglais, le mot a des connotations ambivalentes, voire positives. Chutzpah peut être utilisé pour exprimer l’admiration envers un culot non-conformiste. Cependant, dans Les Joies du Yiddish, l’expression est illustrée par l’histoire du parricide implorant l’indulgence du tribunal en s’exclamant “Ayez pitié d’un pauvre orphelin”...
Le mot est aussi passé du yiddish au polonais (hucpa), à l’allemand (Chuzpe), au hollandais (gotspe) et à l’anglais (américain) (chutzpah) ; il désigne l’arrogance, l’audace, le culot et l’absence de honte. »
En vérité Wikipédia n’est pas du tout un site antisioniste, on disait ça pour se moquer de l’encyclopédie en ligne qui ne met que des définitions sociales-démocrates. Il faut se lever tôt pour y trouver une définition un peu mal-pensante. Mais ce n’est pas le débat.
Chutzpah est donc souvent utilisé pour définir une action d’éclat ou tordue de la part de juifs qui n’éprouvent aucune honte ou qui font preuve d’un culot monstre. Par exemple raconter qu’ils sont depuis le début des temps les victimes de la méchanceté des hommes, ou plutôt des goyim, ces animaux, ou que tout le Proche-Orient leur appartient parce que c’est écrit en hébreu ancien page 1 337 de leur Livre sacré, ou que tous les autres sont méchants sauf eux qui sont parfaits (page 144 853 du 11e Talmud en yiddish mal traduit par un trafiquant borgne de pierres précieuses en 3 500 avant JC, la page intacte ayant été découverte avec la carte d’identité du trafiquant dans une grotte donnant sur le sous-sol du Mossad par un neveu de Bibi Netanyahou en 2019). La vérité est un peu différente, tous les peuples se ressemblant dans la bonté comme dans la méchanceté.
L’avantage de se poser en peuple éternellement persécuté, c’est qu’on dispose d’un avantage moral qui permet de sortir un joker en cas de coup dur (magouille politique, crime d’État, vol de territoire, triche au poker, occupation des médias, abêtissement culturel, attentat sous drapeau anti-israélien).
Le chutzpahisme a contaminé la société médiatico-politique
Dans le cas présent, le petit Glux nous fait un triple salto syntaxique arrière de grande classe puisqu’il annonce qu’il est l’ennemi des « lobbies », comme Hollande a été (pendant 4 secondes et 8 dixièmes), l’ennemi de la Finance. Dans le même ordre d’idées, on pourrait dire que Macron a lancé – à l’instar de Mao – les Gilets jaunes contre les pesanteurs de la haute fonction publique qui bloquent les réformes nécessaires à l’épanouissement national, que Castaner a sacrifié son image pour démontrer que les LBD étaient dangereux, que l’Union européenne va sauver nos retraites avec la déportation de 50 millions de migrants subsahariens, que DSK a donné dans un élan de générosité socialiste plusieurs millions de dollars à une pauvre bonniche noire, que Cyril Hanouna lutte contre l’inculture en la montrant sous son jour le plus crasse, que BHL, persécuté par une majorité de Français antisémites, est le nouveau Christ juif, le Messie quoi.
Ce sont donc les juifs qui ont inventé la Chutzpah, mais c’est Goebbels qui en a fait un outil d’État. Un partout balle au centre. La Chutzpah moderne c’est « rien à battre de la vérité, ce qui compte c’est l’efficacité du message ». La propagande no limit, le mensonge érigé en totem, le cynisme absolu qui considère les foules comme des gobe-boniments, relire Gustave Le Bon chez Kontre Kulture.