Une censure judiciaire préventive, puisqu’on n’en est qu’au stade de l’enquête préliminaire. Que reproche-t-on au site de Wanted Pedo ? Eh bien d’avoir diffusé des contenus pédopornographiques. Incroyable, quand on sait que lesdits contenus étaient justement des copies d’écran de sites de pédophiles diffusés dans le but de les dénoncer.
Il fallait bien que cela arrive : la « justice » considère qu’il est temps de sévir. Après la mini campagne de propagande médiatique destinée à décrédibiliser l’action de l’association, voilà qu’on tente de leur couper la chique. C’est totalement vain, mais hélas la pratique est révélatrice des bâtons que nos institutions peuvent mettre dans les roues des lanceurs d’alerte divers et variés qui risqueraient de perturber l’ordre établi.
Depuis plus d’une semaine, suite à la décision d’un magistrat, probablement saisi d’une plainte de troll, on leur reproche la publication de contenus pédophiles, à savoir des captures d’écran de sites et pages Facebook dénoncées à moult reprises mais toujours en ligne. Car, Wanted Pedo effectue un travail sur le web, comme le font beaucoup de personnes ulcérées par la profusion de contenus pédopornos sur le web « classique », sans même parler du dark web.
Ces sites et pages sont souvent dénoncés à des centaines de reprises mais restent « conformes aux standards » de Facebook [...].
Bref, cela, tous ceux qui ont dénoncé ce genre de chose le savent. La nouveauté, c’est qu’on bloque carrément le site avant même qu’un jugement soit intervenu. Motif : « Diffusion de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique en utilisant un réseau de communications électroniques. »
Il est vrai que la justice de notre pays a des préoccupations à géométrie variable, comme ont aussi pu le constater tous ceux qui se sont penchés sur le sujet du traitement de la pédocriminalité par les autorités françaises.
Mais là, cela rappelle, toutes proportions gardées, quand la justice belge s’est attaquée à Marcel Vervloesem, l’accusant d’avoir détenu des CD Roms pédophiles alors qu’il les avait justement transmis aux autorités afin de dénoncer un réseau d’exploitation de mineurs et de diffusion de pédoporno à grande échelle.
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