Grâce à cette traduction E&R, ceux qui ne sont pas familiarisés avec le concept de Grand Israël ne pourront plus ignorer les tenants et les aboutissants de ce projet à la fois religieux et meurtrier.
Aujourd’hui, même les médias mainstream en parlent, alors que le projet a été longtemps maintenu dans la case complot.
Arte a diffusé le documentaire qui suit en septembre 2024, alors que BHL, pourtant atteint par la limite d’âge, est toujours aux commandes de la sélection – ou de la censure – sur la chaîne publique franco-allemande... C’est dire si la pression monte, contre le mur du mensonge.
Avec les massacres à Gaza et au Liban, le projet d’agrandissement de cet État sans véritables frontières, et pour cause, éclate au grand jour. On est vraiment dans le Lebensraum nazi, et on sait comment ça finit. L’histoire repasse les plats. Pour l’instant, Israël est dans la phase d’expansion, les instances internationales étant encore un peu timorées de devoir qualifier un peuple qui a vécu un génocide il y a 80 ans de génocidaire. Faudra-t-il attendre un siècle ?
Des voix à l’intérieur de l’entité israélienne se font entendre, qui ne sont pas celles de la trahison, de la faiblesse ou de la haine de soi, comme disent les ultrasionistes, mais bien celles de la raison.
Ils ont compris, bien avant le troupeau aveuglé par la haine, que ça allait tourner vinaigre pour les agresseurs. C’est le cas de cet ex-sniper de Tsahal, devenu activiste pacifiste.
Visiblement, tout le monde n’est pas d’accord avec l’agrandissement d’Israël au prix de l’extermination des Palestiniens. Les responsables de cette folie, nous les appelons les israélistes, le cinéaste Eyal Sivan les appelle les judaïstes.