Traduction des propos de Molins, l’homme à la face de Malheur : Français, nous tenons en laisse des tueurs (de Français), alors tenez-vous bien ces prochains temps, car nous pouvons les lâcher quand bon nous semble !
Il est tragiquement drôle de voir à quel point notre État de droit devient « utile » quand il s’agit de ne surtout pas neutraliser ceux qui sont injectés à dessein au milieu du peuple par le pouvoir profond afin de le tenir en respect.
Cette tolérance meurtrière contraste avec la violente intolérance dont fait preuve le même Système contre ceux qui avertissent le peuple de ces ingénieries diaboliques.
Le pouvoir qui en est réduit à terroriser son propre peuple est confronté au problème du mensonge grandissant : comment le faire gober ?
Selon la presse, l'attentat par arme à feu perpétré ce jour à #Liège par un individu fraîchement sorti de prison aux cris "d'Allahu Akbar" aurait fait "4 morts" dont l'auteur des faits. Une autre option consiste à dire qu'il a fait 3 victimes avant d'être déradicalisé par balles.
— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) 29 mai 2018
« On court un risque majeur de voir sortir de prison à l’issue de leur peine des gens qui ne seront pas du tout repentis, qui risquent même d’être encore plus endurcis compte tenu de leur séjour en prison. »
La mise en garde vient du procureur de la République de Paris. François Molins, figure de la lutte contre le terrorisme en France, a indiqué sur BFMTV qu’une quarantaine de détenus, condamnés pour des faits en lien avec du terrorisme, seront libres d’ici 2019.
« Une vingtaine en 2018, une vingtaine en 2019 », a indiqué le représentant du parquet.
Cette situation redoutée par le monde policier et judiciaire découle d’une situation jusqu’alors inédite en France. « Avant 2016 on ne criminalisait pas parce qu’on avait pas tout à fait pris conscience du danger de Daech », précise le procureur. En clair, les prévenus étaient jugés par un tribunal correctionnel et encourraient des peines moins lourdes. « Depuis les attentats, on considère que tous ceux qui ont rejoint la zone irako-syrienne pour rejoindre Daech se rendent coupables d’une association de malfaiteurs terroristes criminelle ce qui les rend passible d’une cour d’assises », poursuit François Molins, confirmant des peines plus « sévères ».
[...]
La sortie de possibles récidivistes viendrait accentuer une menace terroriste endogène forte en France. Ce risque vient de deux phénomènes, selon le procureur : « un vivier de frustrés du jihad irako-syrien », inspiré par Daech pour passer à l’acte de manière isolée, mais aussi une menace venant des prisons alors que « plus de 500 détenus terroristes » côtoient « plus de 1 200 détenus radicalisés de droit commun ».
« Le milieu pénitentiaire fait office d’incubateur, dans la mesure où vous avez une interaction dans les prisons entre ces terroristes islamistes et ces détenus radicalisés de droit commun », conclut le procureur de la République.
Lire l’article entier sur bfmtv.com