À @gerard_larcher : après le rapport accablant du @Senat concernant les malversations manifestes entourant le recours au cabinet #McKinsey, avez-vous respecté les dispositions de l’art. 40 al 2 du CPP vous obligeant à en informer le Procureur de la République ? #McKinseyGate
— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) March 23, 2022
Dans une démocratie normale, une commission sénatoriale ou parlementaire aurait convoqué le président en exercice pour lui demander des comptes sur cette stupéfiante pénétration privée et mondialiste au cœur de l’État, et l’aurait démis de ses fonctions, le temps de l’innocenter (ou de l’accuser). Il aurait été remplacé par le numéro 2 protocolaire de la République, à savoir le président du Sénat, Gérard Larcher, qui est un bon gros « radsoc » de province mais qui a l’avantage de ne pas être « usé », comme Macron. Les gens sans culture diront déglingos, ou fou.
Dans @lopinion_fr , des proches nous décrivent un Macron fatigué et usé pic.twitter.com/Xn7qgeA9Jc
— Sylvain Chazot (@sychazot) March 25, 2022
Mais on est en France, pas dans une normale-démocratie. Chez nous, rien ne fonctionne normalement, du coup, Larcher, au lieu de convoquer le Président pour lui mettre une torgnole, rapport au milliard d’euros balancé au cabinet McKinsey qui n’ a pas payé un sou d’impôts chez nous en 10 ans, le morigène juste pour son refus de débattre.
J’ai le respect absolu des institutions de la république, de la fonction présidentielle et du suffrage universel. Qui peut sérieusement en douter ? Pour autant, je considère qu’un président sortant doit confronter son bilan. C’est mon devoir de le rappeler. @LCI
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) March 24, 2022
Ah si, pardon, Kinsey a payé des impôts, nous révèle la petite Attal. Tenez-vous bien, l’argument est imparable :
Gabriel Attal : "Vous ne pouvez pas dire que McKinsey n’a pas payé d’impôts en France car lorsque nous recevons des factures de leur part, nous les payons avec de la TVA dessus." pic.twitter.com/2BgZHHaJEQ
— Cyrille Rodnoi (@cyrillerodnoi) March 24, 2022
C’est pas du foutage de gueule ? Et après on va dire que chez E&R, on est des fous dangereux. Sérieux, qui est fou et dangereux ? Pour dire la qualité des conseils de McKinsey, cette petite information de Driss (c’est familier) en passant, dans le genre « non, rien ».
McKinsey est à la gestion ce que McDonald est à la bouffe. Ces gens sont tellement des génies qu’ils avaient sérieusement conseillé à Steve Jobs de ne pas sortir l’iPod et l’iPhone.
— Idriss J. Aberkane Ph.D, Ph.D & Ph.D (@idrissaberkane) March 24, 2022
Ainsi donc, toute la presse fait semblant de ne pas s’occuper du McKinseyGate. Oh, elle en parle, comme Le Monde, mais comme ça, l’air de rien, informativement, genre c’est pas si grave, allez, circulez, les Gilets jaunes.
Pendant que la révolte gronde, Attal botte en touche chez les Russes...
La France est encore et toujours au côté du peuple Ukrainien. pic.twitter.com/uakerytek9
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 23, 2022
Gabriel Attal sur la guerre en Ukraine : "Les sanctions ont des effets réels, concrets, puissants et rapides sur l'économie russe" pic.twitter.com/xl1MvDE4KJ
— BFMTV (@BFMTV) March 16, 2022
Justement, sans aller si loin dans l’analyse des compromissions de l’État, ou plutôt du gang de rapaces qui a mis la main dessus, les Gilets jaunes reviennent, discrètement, sans faire de bruit, suite à l’extorsion sur le prix à la pompe renommée « ces putain de salauds de Russes », dans cette France hors caméras décrite par le géographe Guilluy. Partout, on voit refleurir un printemps jaune...
Manu McKinsey, acculé, brandit l’arme alimentaire contre les Français
Emmanuel Macron : « Nous sommes en train de rentrer dans une crise alimentaire sans précédent (...) La guerre en Ukraine rend impossible de semer comme il se devrait et est en train de nous créer une situation qui sera encore plus grave dans 12 à 18 mois » pic.twitter.com/KipbQnbuY0
— CNEWS (@CNEWS) March 24, 2022
Inflation, colère, populisme... Vers un retour des heures sombres ?
« L’humain d’abord »…
Imaginez si dans n’importe quelle manif organisée par n’importe quel candidat on traitait ainsi un mannequin à l’effigie de Jean-Luc Mélenchon !
Et notez au passage le nez crochu de Macron. Un banquier, forcément… https://t.co/ldXadRiOkZ— Claude Weill (@WeillClaude) March 20, 2022