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Le prêt-à-porter plainte

Avant, en France, quand on discutait politique, on pouvait s’engueuler, mais ça s’arrêtait là. On faisait la gueule au beau-frère, qui était de droite, et puis tout s’arrangeait devant un pastaga ou une bonne bouffe. La France, c’est le débat : vous connaissez un pays où les gens discutent autant politique ? Nous, pas.

D’où vient cette mode de porter plainte quand on n’est pas d’accord ?

Seulement aujourd’hui, les supports du débat se sont multipliés, et en dehors du réel – ce qu’on appelle la rue, c’est-à-dire le café, l’entreprise ou le domicile, plus quelques lieux publics –, le débat s’est déporté sur les réseaux. Dans les médias mainstream, pas besoin de rappeler que le contradictoire n’existe pas : tout est sous contrôle monopolistique.

Depuis cette dématérialisation du débat, passé de la rue aux réseaux sociaux, les choses se sont durcies. Pas uniquement à cause de la fracture droite-gauche, qui arrange le pouvoir profond, mais aussi parce qu’on peut presque dire ce qu’on veut, ce qu’on pense, et envoyer paître les autres, les pas-d’accord. L’anonymat sur X a amplifié le phénomène, et beaucoup de nos maîtres à penser voulaient et veulent encore y mettre fin. Mais Elon Musk a tenu bon.

Voilà pour les présentations. On a remarqué, et tout le monde a remarqué, que beaucoup de contrariés dans un débat dégainaient l’arme juridique : si tu insistes, ou si tu ne retires pas tes propos, je t’attaque en justice. Naturellement, dans 99 % des cas, ça ne va pas plus loin que la menace : la grande majorité des Français n’a jamais vu un avocat de sa vie, sauf à la télé. Alors, certains font semblant d’avoir un avocat dans leur poche, ou comptent sur ceux qui en ont un pour attaquer qui ne leur plaît pas.

 

 

Les débats qui se poursuivent en justice sont rares, mais le porter-plainte est devenu une maladie. Raconter des conneries devrait être un droit (et raconter des trucs intelligents un devoir), et certains ne se gênent pas, même en haut lieu : on a tous en tête les sorties des folles du gouv, les Montchalin, les Bergé, les Pivet (à l’Assemblée mais c’est pareil), les Borne (elle, elle n’est pas folle mais méchante), les Schiappa (folle, bête et méchante), les Goulard, Nyssen, Belloubet, Pénicaud, Parly !, Gourault, Wargon !, Colonna, Malak, Runacher !!, Oudéa !!! On préfère arrêter là, le féminisme a déjà beaucoup trop souffert.

Tout le monde sait d’où vient cette mode pathologique – non, non, elle ne vient pas d’outre – qui au fond interdit le vrai débat, et la recherche de solutions concertées : des fameuses associations, dont on se demande, au fond, si elles ne seraient pas constituées uniquement d’avocats ! Des – ou un – cabinets qui se cachent derrière des causes, ou une cause...

Quand quelqu’un dit une connerie sur les RS, que ce soit un mensonge ou une erreur, pourquoi attaquer ? Il suffit de répliquer, avec méthode, raison et/ou humour. C’est un bon exercice de correction, pour l’à-propos, la vitesse de pensée, la mobilisation des ressources, la souplesse de l’esprit, etc.

Pourquoi perdre son influx et son calme devant les mensonges d’un BHL ? Une fois, de temps en temps, il faut réagir, mais pas du matin au soir. Le type a complètement vrillé à cause de son sionisme mâtiné aux amphètes, une tendance politique autrefois libératrice qui s’est muée en pathologie mentale depuis la colonisation de la Palestine.

Même avec les meilleurs médecins du monde, juifs ou pas juifs, on ne peut plus rien pour lui : autant en rire ! Oui, mais il fait du mal, diront certains, et il a l’oreille du Président. Pour lui aussi, on ne peut plus rien. BHL fait du mal, mais à ceux qui le veulent bien, ou qui ne comprennent rien. Quand on a saisi le personnage, qu’on a découvert son programme, il devient prévisible, et on ne l’entend ni ne l’écoute plus.

Le propre des personnages des séries TV est d’être imprévisibles, c’est-à-dire humains. Ce n’est pas Mohamed Ridal qui soutiendra le contraire.

 

 

On n’a pas de temps à perdre à répondre aux salades de BHL ou de cet ancien ambassadeur (qui a casté ce tordu ?), on ne va pas s’indigner comme le sympathique Stéphane Hessel ou la cohorte des pros de la pleurniche et de la moraline. « Nous sommes en guerre », Macron a raison, et c’est à peu près la seule fois où ce psychopathe n’a pas menti.
Oh non, Rudy, pas la peine de télégraphier cette phrase à la Kommandantur, nous sommes bien en guerre, mais avec des mots, on n’a pas d’armes, contrairement à vous, qui en avez en Israël et qui vous en servez pour assassiner des civils.

Voilà, désengorgeons les tribunaux, et poursuivons le débat. C’est mieux que la guerre civile !

 

Points de droit brûlants avec Me Viguier

 






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22 Commentaires

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  • #3554081
    Le 17 août à 17:47 par logique
    Le prêt-à-porter plainte

    J’en conclus donc que dire que les israéliens sont des voleurs. Ça reste dans les cordes.

     

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  • #3554097
    Le 17 août à 18:18 par Donateur
    Le prêt-à-porter plainte

    "Le prêt-à-porter plainte", bravo pour le titre. Autre possibilité "le sentier de la pleurniche".

     

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  • #3554158
    Le 17 août à 21:14 par Maurice
    Le prêt-à-porter plainte

    BHL marcherait aux amphétamines, Arno KLARSFELD a visiblement abusé d’autres produits stupéfiants, haschisch, cocaïne ... ?, ces bellicistes de plateau à l’esprit dérangé sont d’abord des délinquants. Ils sont coupables d’usage illicite de produits stupéfiants.

    En résumé, des toxicomanes viennent nous faire la leçon sur les plateaux télé ...

    Pauvre France !

     

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    • #3554262
      Le 18 août à 09:27 par Jean
      Le prêt-à-porter plainte

      Sans oublier le gravos Julien Dray en service commandé que personne interomp et qui s’étale comme du lard au soleil.

       
    • #3554388
      Le 18 août à 15:57 par anonyme
      Le prêt-à-porter plainte

      C news est une tribune de juifs sionistes qui constitue tous ses plateaux . Le reste de l’antenne c’est le club des Indignés et du fait divers maghrébin .
      Reconnaitre la Palestine en miettes est aujourdhui une absurdité sans conséquence : Autant reconnaitre l’Atlantide !

       
  • #3554160
    Le 17 août à 21:29 par XY
    Le prêt-à-porter plainte

    ...des fameuses associations, dont on se demande, au fond, si elles ne seraient pas constituées uniquement d’avocats !



    Comme l′Organisation juive européenne (OJE)...

    Cette association qui lutte contre l’antisémitisme, l’antisionisme et les mouvements boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), composée d’une cinquantaine d’avocats bénévoles, est présente dans un grand nombre de poursuites judiciaires depuis le 7 octobre 2023...

    Sa présidente, quasiment inamovible sur les plateaux télé, n’hésite pas à critiquer les décisions de justice qu’elle juge injustes, à dénoncer les manquements de l’État dans la protection des victimes et à réclamer des mesures plus efficaces pour "lutter contre la haine"․

     

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  • #3554187
    Le 18 août à 01:34 par menfin
    Le prêt-à-porter plainte

    le gars prétend ne pas connaître les synonimités de l’éthique et de la morale !
    t’inquiètes, paupaul, nous on connaît les rhétorique et sophisme du pilpoul......

     

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  • #3554236
    Le 18 août à 08:15 par Jacques
    Le prêt-à-porter plainte

    La clé de l’intervention du sieur Danon Eric, ci-devant ambassadeur de France en Israël : Danon est un patronyme typiquement israélite (en Argentine, je crois, à la suite de l’émigration venue de Russie au début du 20e siècle)... Ceci explique cela... - J.

     

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  • #3554248
    Le 18 août à 08:53 par baronsamedi
    Le prêt-à-porter plainte

    Avec cette manie de porter plainte, je vois encore une influence coloniale du maître étasunien !
    Outre Atlantique, poursuivre en justice pour un oui ou pour un non, c’est un vieux sport civilisationnel !

    Encore une fois, nous marquons notre allégeance en adoptant les coutumes du maître, on appelle ça l’acculturation, c’est à dire oublier sa propre culture, pour adopter petit à petit, celle d’un autre peuple dominant car nettement plus fort.

     

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  • #3554255
    Le 18 août à 09:09 par Sev
    Le prêt-à-porter plainte

    Je pense que la féminisation systématique de notre époque a aussi participé à faire de la pleurniche de victimisation une manie pour tous...

    Quand l’époque devient vraiment violente, les femmes, les faibles et les fragiles sont les premières victimes et la plainte devient quotidienne. Le modèle de la chouinerie mémorielle a fait également pas mal d’émules. Dieudo, qui espérait réaliser son film sur le code noir, a vu ce qu’il en est de concurrencer l’exclusivité de la Plainte.

    Les femmes peuvent le faire parce que cela sert le système qui entend féminiser à donf la nouvelle gestion managériale de ce qui restera du pays de notre nation si l’on continue à faire de l’aplat-ventrisme systématique.

    Lire ou relire "Gouverner par le chaos", on y retrouve le mode d’embrouille par la confusion des esprits et la manipulation des "victimes".

     

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  • #3554263
    Le 18 août à 09:35 par Sev
    Le prêt-à-porter plainte

    Girard a expliqué, fort bien, la "fabrique du bouc émissaire". Notre pathétique époque d’hypnotisés en mode reptation en a deux... les russes et les arabes.

    Ce n’est pas vraiment nouveau. La Russie a été pendant des décennies l’ennemi à abattre pour l’industrie hollywoodien de l’abrutissement permanent et les arabes sont, en France, une ethnie (c’est comme ça qu’on dit, nan ?) qui continue d’engendrer méfiance et rejet (voir le "bon boulot de Zemmour" repris par sa meuf Knaffo).

    Pourtant, la racaille "petit blanco" (si, si, ça existe !) a partout imité la racaille maghrébine (tenue vestimentaire, breloques grotesques, façon de ânonner, goût de la transgression urbaine...).

    Il faut rappeler, sur ce dernier point, que la disparition des Pères a commencé précisément parmi les familles maghrébines de 2sd génération qui furent, sans doute, la population-test des débuts de la déconstruction Rousseauienne de l’homme. Après, l’intendance à suivi...

    Côté haine du russe, c’est plus ancien. L’époque où la culture française était très prisée en Russie est terminée. Il faut reconnaitre que nos trois derniers pseudos gouvernement ont fait ce qu’il fallait en termes de suivisme de la haine yankee anti russe !

    Aujourd’hui, quand on mate les produits télé, ciné, on constate que c’est bien le mâle blanc européen qui est la cible de l’humiliation : homo planqué, benêt intégral, andouille de service... l’inversion est tellement caricaturale qu’elle en est grotesque. Malheureusement, ça marque les jeunes cervelles molles...

    L’ennemi n’est pas le maghrébin, même si leur culture d’origine ne nous parle pas vraiment, il est l’outil utile à la fabrique du bouc émissaire, à la canalisation de la frustration totale et au goût des masses pour la vengeance expéditive et stupide.... comme le furent certaines femmes pendant l’occupation et que certains hommes frustrés (!) adorèrent raser et humilier publiquement... c’était plus accessible que d’aller faire rendre gorge aux véritables collabos...

     

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  • #3554311
    Le 18 août à 12:18 par Hombre
    Le prêt-à-porter plainte

    Il était possible de parler politique, par le passé, car les gens avaient un avis basé sur des convictions personnelles et avec des arguments de support. On argumentait et chacun écoutait les autres pour comprendre leur position. L’échange pouvait être calme ou orageux, mais il était instructif. Actuellement, les gens ont un avis qui leur est imposé par endoctrinement médiatique et quand ils n’ont pas d’arguments pour appuyer leur(s) opinion(s), souvent, aussi, faute de vocabulaire, ils deviennent agressifs et, comme la plupart de ceux-là sont faibles, ils s’en remettent à la plainte judiciaire ou à la pleurniche.

     

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    • #3554495
      Le 18 août à 23:03 par Sedetiam
      Le prêt-à-porter plainte

      Les gens n’ont en général aucun argument (dialectique) car il ne s’instruisent en rien des concepts, historiques, philosophiques et politiques qui ont eu cours de par le monde, depuis les civilisations les plus reculées. Ils n’ont donc aucun bagage pour sublimer leur pensée, forger des idéaux utiles à eux-mêmes comme au bien commun. Ce sont juste des gus qui ont une opinion partisane prémachées et qu’ils répètent avec un fanatisme exacerbé, sans pouvoir étayer le moindre élément de construction de ce qu’ils rabâchent .

       
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