Avertissement au lecteur : article probablement écrit sous amphétamines et sous sionisme
Ce portrait de Trump en homme « terrifiant » est l’antithèse de BHL, qui incarne donc la perfection humaine et humaniste. Tout y est : le machisme, l’hitlérisme, l’antisémitisme, le racisme, le « poutinisme », la vulgarité, l’inculture...
Il manque juste un dernier défaut, pour que le costard soit complet : le Trump destructeur de la Libye. À monstre, monstre et demi.
Le problème, si Donald Trump venait à être élu, ce serait, bien entendu, son insondable vulgarité (l’Amérique a vu bien des choses, mais pas encore un président évoquant la taille de son pénis lors d’un débat télévisé).
Ce serait sa haine pathologique des femmes (ne recommanda-t-il pas, naguère, dans une conversation avec l’architecte Philip Johnson rapportée par New York Magazine, de « les traiter comme de la merde » ? et ne les considère-t-il aujourd’hui, quand elles ont le visage d’une journaliste qui le bouscule, comme des créatures répugnantes qui « ont du sang qui sort de leur je ne sais où » ?
Ce serait le racisme déchaîné, sans tabou, qui inspire à cet homme – qui eut longtemps, à en croire sa première épouse, citée par Vanity Fair, un recueil de discours de Hitler en guise de livre de chevet – ses sorties contre les Noirs (forcément « paresseux »), les Hispaniques (généralement « violeurs ») ou les musulmans (nécessairement « informés », donc coupables, des tueries d’Orlando ou de San Bernardino).
Ce serait l’antisémitisme à peine mieux contrôlé qui ressort de tel propos de table (The Washington Post, 20 juillet 2015) sur le fait qu’il ne veut voir gérer son argent que par des « petits mecs à kipa » ; de tel tweet insistant (24 avril 2013) sur les origines juives du journaliste Jon Stewart ; ou de telle apostrophe, en décembre 2015, à la Republican Jewish Coalition : « vous n’allez pas vouloir me soutenir, car je ne veux pas de votre argent ! »
Et je ne parle même pas de l’inculture politique crasse qui lui fait ignorer, dans un débat interne à son parti, le nombre d’articles dans la Constitution américaine ou le sens, à quelques jours du vote, du mot Brexit…
Car le pire du pire, le problème le plus sérieux et le handicap le plus préoccupant pour un homme qui aspire à devenir le chef de la première puissance mondiale, c’est encore le catalogue d’idées simples, voire simplistes, qui semblent lui tenir lieu de vision géopolitique.
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Et puis, naturellement, Poutine, dont il ne perd pas une occasion de louer les qualités : est-il bien convenable, pour un futur candidat à la Maison-Blanche, d’avoir dit à Larry King, dans le cadre de la promotion de son best-seller Think Big and Kick Ass (littéralement : « Pensez grand et bottez le cul »), que le numéro un de la puissance adverse est un « grand leader » qui a fait du « grand boulot » pour « reconstruire » la Russie ? fallait-il, en septembre 2013, parler de « chef-d’œuvre » à propos de la tribune publiée par celui-ci dans la presse américaine et où il démolissait la politique américaine en Syrie ? et était-il bien nécessaire, en septembre 2015, au sortir de deux ans de quasi-guerre froide, de dire à Fox News que c’est le président russe qui, en matière de leadership, mérite « un triple A » ?
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