La culture "winning" anglo-saxonne n’admet la négociation qu’en position de force, afin d’imposer son point de vue. Sinon, ça tripote. Après la fourberie autour des accords de Minsk, l’administration russe refusera toute manigance. Le régime américain en est conscient (quand même), et sa seule capacité est la fuite en avant.
Maintenant que la fameuse contre-offensive victorieuse a lamentablement échoué, il ne lui reste que des plans pourris pour contraindre la Russie à la défaite. Désormais, on peut s’attendre au pire, et les russes y sont préparés.
"God save the queen, man"...

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L’historien E.Husson tient mieux la route que certains chroniqueurs militaires.

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L’offensive d’hiver de l’armée russe a duré de mi-janvier au 20 mai avec la prise de Bakhmout. En quatre mois l’armée russe a vaincu à Solédar et Bakhmout, grapillé un tout petit peu de terrain à Marinka, Avdievka, Serebrianka et Koupinsk, échoué à Zaporijia, Ouglédar et Bilogorivka. On verra dans quatre mois où en sera la contre-offensive ukrainienne : si les premiers succès de Zaporijia ont été développés, si l’assèchement du Dniepr par la destruction de Kakhovka a permis aux otaniens d’attaquer Energodar.

Mais franchement, dire après seulement dix jours, comme le fait Husson, qui est bien sympathique, que l’offensive ukrainienne est déjà un échec... Non. Et d’ailleurs pourquoi ne pas attendre tout simplement de voir le résultat ? Car c’est à Vilnius, au sommet de l’OTAN des 11-12 juillet, qu’on verra si l’offensive ukrainienne est un succès : si les pays de l’OTAN repartent docilement pour un nouveau tour de manège, de livraisons d’armes, d’aides en tous genres à l’Ukraine et de sanctions injustes contre la Russie.

Quant aux pertes de véhicules blindés, les Américains (et leurs vassaux) s’en contrefichent, ils ont abandonné d’immenses quantités de matériels en Irak et en Afghanistan qui coûtaient plus cher à rapatrier qu’à acheter... Et même leur destruction signifie la prise de nouvelles commandes pour les remplacer... Husson n’a pas compris que le matériel de guerre est comme les produits jetables (rasoirs, briquets, stylos), et ils sont même au sommet de la pyramide des biens de consommation : produits pour être le plus rapidement possible consommés. Si l’obsolescence programmée atteint quelque part son apogée, c’est dans le matériel militaire.

On en reste donc toujours aux convictions personnelles et aux sentiments, comme si même chez les Français les plus lucides (les pro-russes) le bain de merde de la décadence contemporaine finissait pourtant par traverser la peau et pourrir le corps de l’intérieur. Comment se fait-il qu’il n’y ait pas en France un seul analyste ou expert, qui soit pro-russe, et qui ne se laisse pourtant pas submerger par ses désirs ni ne soit capable d’en rester à une lucidité toute professionnelle ?

Il y aurait peut-être ici un créneau pour ER... sous la forme peut-être d’un séminaire de méthode en sciences humaines dirigé par Soral, avec Lugan et Viguier par exemple comme intervenants... et qui s’arrogerait en France le monopole du bon sens et des analyses non réfutées dès le lendemain par la réalité.

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L ’Ukraine vacille ; Monsieur Husson le laisse clairement entendre en dépit du fait que les forces de Kiev dispose encore de quantités de matériels Otan et que l ’offensive va reprendre ultime et massive ( des hauts gradés russe signalent que "le pire est encore devant nous " ; mais le mur russe est redoutable et se renforce encore . Avec le quitte ou double pour cette offensive : ça passe ou ça casse cette fois complètement .Et si ça casse ? le site Russosphère vient d ’annoncer que pour sauver la junte de Kiev ( la junte de l ’Otan ) l "Otan pourrait annoncer qu ’il devient officiellement partie au conflit ; juste une déclaration d ’un ex conseiller du chef du Pentagone mais il n ’y a pas de fumée sans feu .Le pire scénario donc qui devait être évité à toute force : la confrontation directe ; ou la solution passe t elle par là ? car ni russe ni Otan n ’ont intérêt à des combats rapprochés . Ainsi il pourrait être entendu que les militaires otaniens entreraient en Ukraine et stationneraient uniquement du coté ouest du fleuve Dniepr tandis qu ’ils abandonneraient ( conformément à un accord secret avec Moscou ) la partie est du pays à l ’armée russe . Les ukrainiens seraient bernés mais il le sont du début On peut toujours spéculer . . . mais le pire du pire n ’est pas impossible non plus . De toute manière c ’est un affrontement Otan - Russie , voulu , préparé , conduit par l ’Otan , imposé à la Russie résistante à l ’Empire , empire qui veut détruire tout centre de souveraineté et d ’indépendance dans le monde et maintenant ce diable d ’ Otan ( la clique néo cons) est dans un état de semi démence furieuse et même pire que ça . Mon Dieu Comment cela va t il finir ?

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Posons-nous au moins une fois (ça suffirait) la bonne question :

Pourquoi la Russie qui sait mieux que tout le monde , depuis le début, qu’elle est la plus forte, a brusquement arrêté son offensive victorieuse en 2022 pour lui préférer une stratégie défensive en 2023 ?

C’est bizarre : quand vous gagnez la bataille de la Moskowa, vous rentrez à Moscou , non ?

Eh bien si on réfléchit à cette apparente anomalie, on sera bien obligé d’en déduire que c’est parce que KIEV n’est pas (ou plus) son objectif.

Que son objectif (sa sécurité) l’oblige à pousser ses buts de guerre toujours plus à l’Ouest pour la mettre à l’abri du feu nucléaire occidental.

Que donc, (sauf solution négociée de plus en plus improbable) son objectif est Paris, seule capital nucléaire du continent européen.

Dès lors, la position défensive est la meilleure position parce que la moins couteuse dans une guerre d’usure des matériels et munitions de l’OTAN.

Et c’est exactement ce qu’il se passe : les forces de l’OTAn se vident sur le mur d’acier de la défense russe sans causer aucun ou moins de dommages aux russes.

Quand les entrepôts de l’OTAN seront vides, les russes repasseront à l’offensive et en trois jours, ils prendront leur café crème à Paris.

C’est pour cela...les conseils savants sur "la crise de l’immobilier" .
Franchement, peut-on parler de "crise de l’immobilier" à Berlin en 1945 ?

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On part du principe que le but de la guerre est la victoire.
Mais il apparaît que le but réel des guerres occidentales, c’est la destruction.

De ce point de vue, ils n’ont pas démérité, et leurs guerres
sont des "succès".
On détruit l’Ukraine, on affaiblit l’Europe et la Russie, le pays qui devait servir de trait d’union ne sera plus qu’un no man’s land.

Le mal est déjà fait, le but de guerre est déjà atteint, il est atteint depuis 2014.
C’est ça qu’apparemment beaucoup ne comprennent pas.
Tout ce qui suit c’est juste tenter de recoller les morceaux, de revenir la normale.

Ils les payent pas les dollars...

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Il n’y a pas de pointe contre-offensive ou offensive. Toute cette guerre n’est qu’une grande comédie dont le but ultime est la destruction économique de l’occident et ensuite celle des USA. Fatigué qu’on prenne les gens pour des cons. On sait tous que Poutine et Zelensky jouent la même partition. Sauf que l’un prétend vouloir sauver le "christianisme et ses valeurs conservatrices" et l’autre à repeupler le plus vite possible, une fois qu’il sera entièrement vidé, son pays d’africains et autres bâtisseurs de pyramides comme l’avait laissé entendre un activiste que Piero San Giorgio interviewait. Le journal "Jérusalem Post" laissait sans ambages entendre que Ukraine pourrait devenir un Israël bis. Et je crois que là tout est dit.

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