Il faut laisser les fous et les esprits égarés dans leur logique sauf s’ils commencent à s’en prendre aux autres. C’est le b.a.-ba de la vie en société.
« J’ai fait une overdose de male gaze »
Pour info, le male gaze (prononcer melguez, comme merguez mais avec mel à la place de mer) n’a rien à voir avec le fait de vouloir gazer des mâles, c’est la dénonciation du regard masculin dominant dans la culture. Voici la définition par Elena sans H :
« Le male gaze, ou regard masculin, désigne le fait que le regard dominant dans la pop culture (cinéma, séries, magazines, jeux vidéos, etc) serait celui d’un homme hétérosexuel. C’est-à-dire que toutes les images que l’on voit, vont être les fantasmes potentiels d’un homme hétérosexuel. Cela s’accompagne systématiquement d’une objectivation de la femme, qui ne devient plus qu’un corps décortiqué pour plaire aux hommes : fesses, seins, pieds (coucou Tarantino), lèvres, etc.
Concrètement, cela se traduit – notamment au cinéma – par des gros plans sur des fesses ou des seins ; par une nudité fréquente de la femme, par un rapport non équitable des images entre hommes et femmes, par un point de vue dominant sur la femme. Les films de James Bond en sont un excellent exemple. D’ailleurs, j’étais une adepte de ces films étant plus jeune… Depuis que j’ai pris conscience du male gaze, impossible pour moi de les apprécier. »
Il ne faut pas oublier que les femmes aiment bien se montrer, pour séduire, pour être aimées, pour dominer les hommes ou les manipuler, mais ne tombons pas dans le melguezisme primaire.
Heureusement, contre le melguez, il y a le femalegaze (prononcer fimelguez). Ici, Iris, la poitrine pudiquement recouverte d’un pull marin très masculin, déconstruit le melguez. Dans un autre article, on recherchera des féministes qui construisent quelque chose.
Marinette, qui pense que « ça emmerde les réacs », se trompe les ovaires : les adeptes de la pensée logique tolèrent très bien le suicide mental des esprits égarés ou intoxiqués par la propagande mondialiste, comme un individu tolère très bien qu’un autre avale du poison et souffre d’empoisonnement, surtout s’il ne le connaît pas, et encore plus si c’est son ennemi.
Comme dirait l’écrivain masculin Romain Gary dans Les Promesses de l’aube, ou La Vie devant soi, quand il racontait l’histoire du type chez SOS Suicide ou SOS Psy qui écoutait une bonne femme se lamenter sur ses malheurs et qui lui répondait : « Oh, il y a plus grave, ça aurait pu m’arriver à moi ».
La mort de l’âme est affaire de liberté personnelle, même si la liberté n’existe pas. En l’occurrence, Marinette applique avec ferveur un dogme tueur pour la santé mentale, ce qui la met directement en dehors de l’humanité pensante. Et puis, si l’on pousse sa logique un peu plus loin, parce qu’il n’y a pas de raison qu’il y ait des limites au délire – c’est sa définition –, le jour où son robinet fuira, et qu’elle sera incapable de le réparer elle-même, ce qui semble fort probable, elle préférera vivre dans une inondation permanente plutôt que d’appeler un plombier.
Parce que, voyez-vous, les plombières, ça ne court pas les rues. Idem quand Marinette aura un petit pépin au sein, et qu’elle devra faire face à un salaud de mec en blouse blanche qui l’ausculte : non au melguez ! On a là le pendant des islamistes intégristes qui ne veulent pas que leur femme soit auscultée par un médecin homme, on précise.
Le féminisme ultra, exclusif, haineux, n’est donc pas un problème pour les hommes en particulier et les autres en général : la grande masse des gens s’accommode très bien d’un délire personnel qui ne touche que son auteur. Et si l’on veut rentrer dans le sujet, Marinette va se fermer l’esprit à beaucoup d’intelligence en refusant de lire des livres écrits par des hommes. Adieu le Voyage de Céline (bon, c’est un sale facho), les Illuminations de Victor Hugo (il sautait sa bonne !) et autres bijoux de la littérature.
Au fait, on y pense, comment réagira Marinette quand elle apprendra que le plus grand écrivain italien vivant, qui est une femme, ou qui est censé être une femme, est en réalité un homme ? Pire, une association homme-femme !
« Une analyse scientifique menée par l’Université de Padoue et des experts de plusieurs pays, sur la base de 150 livres italiens de 40 auteurs différents, accorderait la paternité de l’oeuvre de Elena Ferrante à l’écrivain napolitain Domenico Starnone, 77 ans... le propre mari d’Anita Raja ! Là encore personne n’est venu confirmer, ni contredire. Dernière hypothèse enfin : le couple Starnone-Raja, qui s’est acheté ces dernières années deux grands appartements à Rome, et une maison en Toscane, écrirait les romans d’Elena Ferrante à quatre mains. » (LCI)
C’est drôle, quand on achète un livre, on essaye d’acheter un bon livre, pas un livre de femme ou d’homme. On a une pensée narquoise pour Marinette qui sera obligée de lire de mauvais livres de femmes – il y en a plein – uniquement pour « faire chier les réacs ». C’est elle qui va se « faire chier » !