Le titre est un peu alambiqué mais on va développer. Une école technologique à dominante masculine a abaissé ses critères de sélection pour intégrer plus de femmes, ça se passe en Australie. De l’autre côté, en remontant du Pacifique sud vers le Pacifique nord, un homme devenu femme, une transsexuelle donc (peut-être faut-il dire un transsexuel) a éclaté son adversaire, une 100 % femme, lors d’un combat de MMA. Le trans lui a carrément pété le crâne. Quel rapport entre ces deux événements ?
La discrimination positive des minorités soi-disant opprimées. Cette méthode destinée à mener vers l’égalité des sexes ou des genres montre ses limites.
Les statistiques disent que les femmes choisissent moins que les hommes les filières scientifiques et cela est vrai partout, dans n’importe quel pays qui propose ces études supérieures.
Il n’est pas certain que la méthode employée par les dirigeants de cette université de Sydney soit la bonne, le problème n’étant pas le niveau intellectuel des femmes mais l’appétence du sexe féminin pour les sciences. La norme en la matière, c’est 80/20, 80 % d’hommes, 20 % de femmes. Et c’est un grand maximum.
Le narrateur de la vidéo s’interroge pour savoir d’où vient la réticence des femmes à s’investir dans les filières dites de sciences dures :
« Est-ce que c’est un conditionnement social, est-ce que c’est une nature biologique, est-ce que c’est de l’inné, est-ce que c’est de l’acquis, est-ce que c’est l’éducation qui fait ça ou est-ce qu’il y a une nature intrinsèque profonde chez la femme qui la pousse vers la filière où on parle beaucoup, où on échange, on interprète, et qui les fait aussi fuir les sciences dures, les sciences où le rationnel est prédominant, les sciences où on ne peut pas avoir tort ou raison en fonction de l’humeur des hormones mais où la vérité est avérée et ne change pas, et je dis la vérité parce que je considère les mathématiques comme la branche la plus démocratique au monde, parce que dans les mathématiques, il est très difficile de mentir. »
Voilà qui ne va pas faire plaisir à Caroline Fourest et qui rappelle la brutale diatribe de Zemmour à la blonde Tchakaloff.
La suite, c’est la logique de la discrimination positive d’une minorité (mais les femmes ne sont pas une minorité, ce sont plutôt les féministes qui en sont une !) qui va faire mal au féminisme, une sorte de retour de bâton d’une logique perverse.
Dans le MMA féminin, un homme devenu femme, un transsexuel donc, a battu une vraie femme et lui a littéralement fendu le crâne. L’ouverture de ce sport aux transsexuels a donc eu des conséquences dramatiques.
Sur la photo de une, nous voyons le transgenre Fallon Fox préparer son combat contre la femme Tamikka Brents. Le combat sera bref, et violent, capturé ici en vidéo par des spectateurs (car la fédération américaine vend très cher ses images) :
Tamikka souffre de nombreuses blessures et d’une fracture du crâne.
Ce qui a permis le féminisme, la conscience d’une certaine « classe » (même si c’est un genre) chez un certain nombre de femmes est en train de le détruire par ce même principe. La discrimination positive provoque naturellement, par la loi de l’action-réaction, sa propre résistance, ou son propre retournement. On ne peut pas violer impunément les lois de la nature.
L’auteur de ce tweet ironise : « Rappelez-moi en quoi la masculinité est une construction sociale ? »
Remind me again how masculinity is a social construct. pic.twitter.com/VeRMjaFa1m
— Ryan Michler (@ryanmichler) November 2, 2019
Dernière pointe d’humour pour finir, avec cette chronique scientifique sur France Inter après l’annonce de Google sur la suprématie quantique :
Humour (et sciences) - Google a déclaré avoir atteint la suprématie quantique. Autrement dit, ils ont créé l'ordinateur / #dieu.@MaxBirdOfficiel explique, et panique, dans #ParJupiter pic.twitter.com/5y2vgKpXWX
— France Inter (@franceinter) November 1, 2019