On a failli faire un jeu de mots avec les urnes funéraires mais c’est tout comme : quoique vous votiez des dimanches 10 et 24 avril 2022, il n’est pas certain que cela ait une grande influence sur votre vie. Certes, un président X est différent d’un président Y, surtout s’ils ne sont pas de même sexe et de même idéologie, mais en 40 ans, la France a tellement cédé sur sa ou ses souverainetés qu’on se demande ce qui nous reste. De décision, d’indépendance, de liberté.
Engagée en politique en tant que députée de la Gironde de 1981 à 1989, elle s’est fait connaître au niveau national lors de son entrée dans le gouvernement Mauroy en 1981 suite à l’élection de François Mitterrand à la présidence. Elle y occupe brièvement le Ministère de la Fonction publique avant d’être nommée à la Consommation. C’est en 1984 que sa carrière prendra une dimension européenne puisqu’elle est choisie pour remplir la fonction de Secrétaire d’État chargé des affaires européennes au sein du gouvernement Fabius. Ce poste l’amène notamment à signer les Accords de Schengen pour la France en 1985. En 1986, elle quitte le gouvernement puis devient Secrétaire Générale du Conseil de l’Europe en 1989, poste qu’elle occupe pendant cinq ans. (paris-europe.eu)
Mieux, on a trouvé ça sur Wikipédia :
Durant son mandat, elle favorise la mise en place d’un réseau d’Écoles d’Études Politiques du Conseil de l’Europe dont l’objectif est de former les jeunes cadres politiques des démocraties naissantes de l’ancien Bloc de l’Est.
Après l’unification européenne, dont la souveraineté réelle date de 1985, date à laquelle Catherine Lalumière, la préposée à l’Europe sous Mitterrand, a signé les textes qui nous lient pieds et poings depuis, et auxquels Mitterrand n’a rien compris, faisant encore confiance à Kohl, l’homme de la réunification qui promettait la paix à la France alors que les Allemands ont incendié les Balkans, et qui réarment aujourd’hui ! (à coups de drones israéliens), eh bien, notre souveraineté a été grignotée en douceur. Toujours le coup de la grenouille dans l’eau bouillante, mais un bouillonnement progressif, évidemment.
Depuis 1985, donc, la température de la souveraineté européenne – ou celle de la dépendance française – est montée au-delà de toute mesure, faisant péter le thermomètre. Ça nous rappelle le chômage de masse des années 70, qui s’élevait à un demi-million de Français en âge de travailler et inscrits à l’ANPE.
Une quarantaine d’années plus tard, l’Union européenne est passée par là, et nous avons 10 fois plus de chômeurs ! Six millions, au bas mot. Et plus avec les contrats bidon, précaires, à temps partiel, l’uberisation qui galope, un bonheur pour l’exploitation néolibérale... qui fonde l’idéologie européiste.
Mais qui est cette dame, qu’elle légitimité a t elle … ? Aucune https://t.co/7GT0wY9nLz
— GarsHurepoix ✝️ ⓩ (@Gars_Hurepoix) April 9, 2022
Aujourd’hui, on peut voter pour qui on veut en France, et on ne donne pas de consignes, on aura toujours une Leyen à la tête de la Commission, cette entité mondialiste qui règne sur un demi-milliard de prisonniers. Par exemple, qui mandate cette monstrueuse corrompue pour aller faire semblant de pleurnicher sur des sacs noirs en Ukraine ? Avec quelle légitimité entraîne-t-elle un demi-milliard d’Européens derrière elle ? Leyen est la créature des lobbies et des multinationales, c’est sa seule justification, et sa corruption est avérée, et nous coûte des dizaines de milliards d’euros, il n’y a qu’à voir le monstrueux braquage des grands labos.
Les images d'Ursula von der Leyen qui est arrivée à Boutcha en Ukraine pic.twitter.com/e0LIywZttu
— BFMTV (@BFMTV) April 8, 2022
Et vous remarquerez une chose, d’importance : on ne peut pas voter contre Leyen, ni pour, ce sont les grands électeurs dont on ne parle pas en Europe, et encore moins en France, qui votent pour elle, à main levée, en secret, et à l’unanimité, tant ils sont complices et profiteurs de ce système : les réseaux de pouvoir occultes, et les très grandes entreprises qui ont un pied à Bruxelles, dans les locaux de l’Union européenne, ce Moloch aux 60 000 cadres surpayés, qui réduisent jour après jour nos libertés et notre décision.
Le vrai vote, et démocratique, ce serait un référendum pour ou contre Leyen, pour ou contre la Commission, ce terme qui sent la mafia.
Mais le souvenir brûlant de mai 2005 chez les hiérarques européistes est encore trop lancinant : cela a été une gifle populaire, en France et aux Pays-Bas, et ils ne sont pas prêts à recommencer à nous laisser la parole !
Sur ce, comme disait Siné :
Bonus : l’agent pro-américain Leyen en tournée en Ukraine
À Boutcha, Ursula von der Leyen dénonce les actions des forces russes : "Une armée impitoyable, sans état d'âme" pic.twitter.com/ihMSPT3Ygw
— BFMTV (@BFMTV) April 8, 2022