Le benjamin de l’Assemblée nationale, Ludovic Pajot, affirme sur son compte Facebook qu’il a été frappé samedi soir dans un bar de Béthune par des individus « se revendiquant de l’extrême gauche antifa ».
La politique est-elle durablement en proie à la violence ? Après Nathalie Kosciusko-Morizet (LR) en juin, Laurianne Rossi (LREM) en juillet, et Boris Faure (PS) en août, un nouvel élu de la République aurait été agressé « samedi soir » 7 octobre. Il s’agit du député FN de la 10e circonscription du Pas-de-Calais Ludovic Pajot. Il affirme avoir été « soudainement pris à partie par un groupe d’individus » dont « certains se réclamaient » selon lui « de l’extrême gauche antifa ». L’altercation aurait eu lieu en marge d’une « sortie dans un bar de Béthune (Pas-de-Calais) ».
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Dimanche après-midi, le président LREM de l’Assemblée nationale, François de Rugy, a « souhaité, au nom de la représentation nationale, un complet rétablissement à Ludovic Pajot ». « Je condamne la violence dont il a été victime », a ajouté l’écologiste sur Twitter. Avant lui, plusieurs cadres du Front national étaient également montés au créneau. « Soutien à notre député, agressé hier à Béthune par des “antifas”. Il est temps de dissoudre ces milices d’extrême gauche », a notamment exhorté Marine Le Pen sur Twitter.