Quenelles mouchetées de 2 grands philosophes de notre temps.
Oui, même Finkie ici et même si je suis un inconditionnel de Michéa à qui Soral doit beaucoup...
Rappelons nous Michel Drac :
" Finkielkraut est le réactionnaire chargé de dire la vérité à l’intérieur du système:rien que la vérité, mais PAS TOUTE(...)"
Très Lacanien et très pertinent, tout ça : je veux dire l’opposition dialectique entre Libéralisme et Démocratie. Ils ont RAISON.
SAUF que (comme d’habitude) finkie se fixe sur l’idée positive pour lui du processus démocratique à l’oeuvre derrière la très acuelle idéologie du progrès.
SAUF qu’il envisage uniquement la version de "La démocratie en Amérique" de Tocqueville qui affirmait déja dès le début du 19e siécle et dans la droite ligne de ce que pensait L’Abbé Sieyes :" je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira".
Si l’on considère que la démocratie n’a rien à voir avec le gouvernement représentatif comme E.Chouard et les anciens Grecs ou, (plus fort encore) que nous vivons dans une démocratie de marché (Soral) qui est en réalité un vétitable Totalitarisme basé sur le déracinement (A.Abauzit), alors on s’aperçoit qu’il ne s’agit nullement d’intellectualisme de salon ou de discours convenu faussement "compliqué", mais d’une véritable opposition qui définit, parmi d’autres le périmètre politique et conceptuel de nos duettistes :
LA DROITE DES VALEURS POUR LES 2...
LA GAUCHE DES VALEURS EN MOINS POUR L’UN.
Sinon, en effet, "Le complexe d’Orphée" est plutôt une synthèse. Pour L’oeuvre novatrice, lire "L’Empire du moindre mal" de J.C. Michéa.
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