La famille du tueur du Bataclan Samy Amimour ne comprend pas son basculement dans la radicalisation, jusqu’à la soirée d’horreur du 13 novembre 2015. Leur témoignage fait penser à ceux des proches d’un tueur en série, qui « vivait comme tout le monde ». Personne ne peut savoir ce qui se passe dans la tête d’un autre, personne n’y a accès. C’est le lieu des grands secrets.
« J’ai la double peine. De perdre mon fils, et de supporter aussi la douleur des autres »