Egalité et Réconciliation
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Le Système, ce perturbateur endocrinien qui nous vend Catherine Millet et Gisèle Pelicot

Libération, qui est devenu le journal des minorités souffrantes, continue à titrer sur Gisèle Pelicot. Au moment où le pouvoir politique tangue, où la colonisation prend des proportions génocidaires, où le Sud global se lève contre l’Occident, cela doit être on ne peut plus important.

 

La violée heureuse et la violée malheureuse

On apprend dans l’article que la soumission chimique, cette nouvelle forme de viol patriarcal, c’est grave. Soudain, les soignants, qui n’avaient pas prêté attention aux symptômes, découvrent rétroactivement des centaines, des milliers de viols potentiels. Libé a interrogé des médecins, qui doivent faire désormais doublement gaffe aux femmes qui ont des troubles de la mémoire. C’est dire si on entre dans l’incertain.

Ces mêmes médecins qui ont suivi et appliqué à la lettre la répression covidiste, soutenus par la plupart des (syndicats) infirmiers, qui dénonçaient leurs collègues qui refusaient une vaccination potentiellement dangereuse, pour eux et pour leurs patients.
Les collabos du covidisme n’ont pas fini leur travail apparemment, nous apprend France Info, toujours en première ligne pour balancer :

Pourtant, Arnaud Chiche ne fait que dire la vérité sur le glissement du système de santé.

 

 

Voilà comment sont traités les lanceurs d’alerte en France. On a donc un tollé contre la soumission chimique, mais rien contre la soumission économico-politique du combo pouvoir-Big Pharma. On peut appeler ça une courte vue, ou une vue volontairement limitée. C’est dans ce contexte que nous allons parler de deux femmes qui font l’actu, Gisèle Pelicot, donc, avec ses viols sous médocs, et Catherine Millet, survivante de la folie sexuelle des années 70. On va voir que, là aussi, le Système se mort la queue. En d’autres termes, il n’est pas exempt de contradictions profondes.

Ces deux femmes sont portées au pinacle par le Système, donc les médias. L’une fait dans la victimisation de la violence des hommes, l’autre dans le porno chic de la gauche bourgeoise libérée. Apparemment, elles n’ont rien en commun : l’une s’est fait violer de nuit par une cinquantaine de SDF du cul, comme dirait Jean-Louis, l’autre s’est fait sauter à la chaîne dans des partouze parisiennes. L’une n’a pas aimé, l’autre a aimé.

Complément d’enquête a interrogé en 2009 Catherine sur son libertinage (cliquez pour voir Cathy bouger). Fidèle au personnage de son livre, La Vie sexuelle de Catherine M, la vieille dame parle cru. Elle justifie sa prostitution gratuite par un souci du social :

« Comme ça vous sentez que vous rendez vraiment service, que vous faites quelque chose pour quelqu’un. »

Comment arrive-t-elle à faire tout ça, gang-bangs avant l’heure, pute de chantier, camionnette au bois de Boulogne ? Réponse :

« J’ai tendance à considérer mon corps comme, oui, comme un objet d’expérience… D’abord je pense que mon corps, c’est pas moi… Et que mon corps peut faire des choses que moi dans ma tête je ne ferais pas forcément. »

Bel exemple de dissociation, généralement consécutif à un viol jeune ou enfant. Cette dissociation fait dire tout et son contraire à Cathy :

« Je crois pas avoir jamais été une exhibitionniste… Ce qui est agréable c’est d’être nue, d’avoir le plaisir de sentir l’air, comme ça directement sur votre peau… Sentir sa nudité, ça c’est un très très grand plaisir, ouais. »

 

Elle explique des années plus tard, chez elle avec des photos de nus au mur, à une Léa Salamé qui rosit des joues [1], qu’elle aime baiser en plein air avec l’excitation de se faire surprendre :

« Il y a quelques photos qui sont prises en plein air parce que ça c’est des séances que j’aimais assez comme ça, un peu risquées, quand on sait pas trop si y a pas un passant qui va arriver dans le champ, et nous déranger, enfin voilà j’ai toujours aimé le plein air pour les rapports sexuels, parce que les photos se terminaient souvent pas une relation sexuelle. »

 

Il y a des échanges épiques.

Salamé  : Mais quand vous écrivez : je suis la meilleure des suceuses, je baise comme je respire…

Millet  : Il faut oser dire ça !

Salamé  : Je le lis en rougissant.

Analyse

On voit donc que les deux femmes, l’une multiviolée sans son consentement, l’autre multiviolée avec son consentement, sont en quelque sorte des héroïnes ou des modèles pour les femmes. Les unes peuvent se reconnaître en Gisèle, les autres en Catherine. Le choix est simple : victime ou salope.

Comment aimer son corps quand il n’est pas canon, au deux sens du terme ?

Pour sortir de ce choix un peu binaire, on a trouvé une timide, qui n’est ni victime des hommes ni partouzarde. Il s’agit de Bénédicte, 37 ans, qui n’arrive toujours pas à trouver l’amour. Le dispositif médiatique, devant cette non-consommatrice de sexe ou d’amour, va mettre le paquet pour la transformer, physiquement et mentalement. On va lui affubler une relookeuse et une coach aussi repoussantes l’une que l’autre. La relookeuse porte robe et coupe ignobles, et la coach porte un discours ignoble.

D’abord, les deux sorcières essayent de transformer Béné en blonde. Devant la glace, la relookeuse (ou la coach, on sait plus) ose un « c’était Grace Kelly, quoi ! » assez stupéfiant. Ensuite, Béné passe dans les mains d’une coach assurance (à 13’37) une brune foldingue à gros (faux) seins, qui crie aux timides raflés là : « Osez, osez votre puissance  ! »

Ensuite la coach qui joue sa tête dans le reportage lui fout un type entre les pattes et fait un forcing de marieuse (relire Arthur, Sapaudia ou Schopenhauer) pour en finir et montrer qu’elle score (pour son taf et sa répute), elle lui met la pression phénoménale, presque le couteau sous la gorge :

« Il faut savoir que Thierry, c’est l’ultime possibilité ! »

Méthode sournoise et culpabilisante, c’est Titi ou le célibat à vie. Heureusement, elle laisse, cynique, une porte ouverte au cas où l’opération foire.

« Au pire des cas, tu vas t’entraîner pour le prochain… Là, si tu t’mets pas un coup d’pied aux fesses, personne le f’ra pour toi ! »

La coach vire dingo violente : elle va lui écarter les jambes pendant le premier rapport ?

« Essaye de me regarder avec les yeux de merlan frit… Connecte-toi à ton énergie du cœur et ton énergie sexuelle. »

 

On va apprendre que Thierry bosse avec la coach (c’est une blague). En vérité, rien ne fonctionne, on ne force pas l’amour. La coach peut aller se coucher, et Béné a rencontré deux hommes pas vraiment intéressés. Par elle ou par les femmes, allez savoir… La nature humaine est si complexe !

Dans ce « féminisme », une chatte ne retrouverait pas ses petits

Vous nous connaissez, à la Rédac, on est des timides. On respecte tellement les femmes que dès qu’on en voit une, on baisse le regard, comme devant les racailles, on est des dhimmis des go (gonzesses, en langage banlieue). Quand on voit une moche, on baisse le regard de 90 degrés. Quand on voit une belle, de 30 degrés pour les seins, ou 60 pour le cul. C’est ça, le respect.

On a l’air de finir sur une touche débile, mais on voit bien à travers ces trois femmes ce que le Système a en tête : il faut absolument consommer du sexe, de l’Autre, mais attention, faut que ça vienne de toi, pas de l’autre, hein, sinon c’est pas du consentent. Faut donc apprendre à être consentant et à obtenir le consentement, faciliter le viol de l’autre, quoi...

 

Notes

[1] Le rougissement est une réaction sexuelle socialement déplacée de la zone érogène au visage.

Gisèle, la vieille au bois dormant

 






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