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La Justice s’intéresse au cas de Jean-Louis Missika, ex-adjoint de Bertrand Delanoë (PS) et d’Anne Hidalgo (PS). Selon une information du journal Le Point, le Parquet national financier (PNF) a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire sur l’ex-Monsieur urbanisme de la maire de Paris, qui serait soupçonné de plusieurs conflits d’intérêts.
C’est l’élue de La France insoumise Danielle Simonnet qui avait tiré la sonnette d’alarme sur ce dossier. Au mois de novembre, l’élue du XXe arrondissement avait saisi la commission de déontologie de la ville de Paris présidée par l’ancien magistrat Yves Charpenel. La conseillère de Paris avait appris que l’ex-pierre angulaire de la politique urbanistique de la capitale avait pris des fonctions chez les groupes immobiliers Novaxia et Gecina en charge de nombreux projets parisiens.
Jean-Louis Missika avait été prié par le président de la Commission de déontologie de démissionner de ses nouvelles fonctions. Yves Charpenel y voyait des « conflits d’intérêts ». Le « droit de suite » prévu par la loi oblige en effet tout agent public, pendant les trois années qui suivent la fin de ses fonctions, à « indiquer ses projets professionnels pour vérifier qu’ils ne sont pas en contradiction avec les principes déontologiques qui régissent la vie publique », rappelait alors le monsieur déontologie de la mairie. Depuis, Jean-Louis Missika, a été prié par la commission de renoncer aussi à une future prise de présidence comme nous l’a révélé Yves Charpenel.
Danielle Simonnet, elle, ne s’est pas contentée d’alerter la commission de déontologie de la mairie. Elle a aussi saisi le Parquet national financier.
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