C’est pas pour rien que le NYT a été surnommé le Jew York Times : c’est le quotidien socialo-sioniste par excellence, on dit aussi libéral-libertaire, dans une acception plus large. On y fait la promotion du Parti démocrate, du progressisme, du sionisme, le tout sous un vernis bien comme il faut, de gauche, humaniste. Pour vendre les guerres américaines, c’est mieux !
C’est le grand journal de la côte Est, celui de Wall Street, de la communauté juive (qui sont quand même deux millions dans la région de NY !), sans oublier du Pentagone, qui a toujours eu besoin d’un bon gros coup de pouce médiatique pour vendre ses guerres à un peuple qui paye cher pour ça, en vies humaines (mais ce ne sont pas les bobos new-yorkais qui vont se battre, les Enthoven et les Glucksmann de là-bas, plutôt les ploucs du Middle West et les nouveaux immigrants, qui payent de leur vie ou en handicap leur carte verte), et en social, puisque le mot n’existe quasiment pas outre-Atlantique. Tu as de l’argent, tout va bien ; tu n’en as pas, ne tombe surtout pas malade !
Après avoir soutenu l’invasion et la destruction de l’Afghanistan en 2001, de l’Irak en 2003 (on préfère ne pas remonter un siècle en arrière, ça prendrait la place de tout l’article), puis de la Syrie en 2011 (ce coup-ci par proxies, mercenaires et djihadistes manipulés), le navire amiral, malgré ses excuses après coup (pour avoir menti sur les buts de guerre de l’Amérique), reprend du service de propagande et s’attaque à la Russie, comme au bon vieux temps du rock and roll, c’est-à-dire de la guerre froide : c’est plus simple, le bon vieil ennemi, pour justifier la guerre impérialiste au peuple.
Et puis Donald (pas le canard, le milliardaire) n’est plus là pour serrer la main de Poutine : il a été chassé par toutes les forces du Système (NYT, CIA, Pentagone, Hollywood) pour installer sur le trône un pédophile corrompu qui n’arrive même plus à parler correctement ! Il ne lui manque plus qu’une infirmière de 11 ans pour le faire bouffer à la petite cuillère... Bref, la dernière en date du NYT, c’est la déconfiture russe, qui n’a plus de munitions, qui a perdu presque tous ses chars en Ukraine, et qui vient mendier l’aide du grand voisin chinois.
Le soft power, c’est de bonne guerre, et c’est une invention américaine, qui a bien 50 ans d’avance dans le domaine, celui du mensonge international. Et bien avant Goebbels et les nazis ! Le Figaro écrit :
Selon le quotidien américain, qui cite des responsables anonymes, la Russie aurait demandé à la Chine de lui fournir des équipements militaires pour la guerre, et une aide économique pour l’aider à surmonter les sanctions internationales. Ces responsables n’ont pas précisé la nature exacte de l’aide demandée, ni si la Chine avait répondu. « Je n’ai jamais entendu parler de ça », a réagi un porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington à plusieurs médias. « Ces derniers temps, les États-Unis propagent des fausses nouvelles à l’encontre de la Chine », a déclaré devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian.
Comme à leur habitude, les Américains n’ont que le mot « sanctions » et la menace à la bouche. Écoutez Jack Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du pédophile Biden, autant dire le ministre du Pentagone :
« Nous surveillons étroitement la mesure dans laquelle la Chine fournit, d’une manière ou d’une autre, qu’elle soit matérielle ou économique, une assistance à la Russie... C’est un sujet de préoccupation pour nous. Et nous avons fait savoir à Pékin que nous ne resterons pas passifs et ne laisserons aucun pays compenser les pertes de la Russie dues aux sanctions économiques... Il y aura absolument des conséquences en cas d’importantes actions visant à contourner les sanctions. »
Traduction : nous sanctionnerons tous ceux qui aideront la Russie à échapper à nos sanctions ! Le bien bel allié que voilà, pour l’Europe... Du côté des Chinois, on fait mine de ne pas savoir de quoi Sullivan parle, et de tout ignorer des préparatifs et de la stratégie de Poutine à l’encontre de son ex-satellite. Vingt jours avant le déclenchement de l’invasion à la frontière ukrainienne, Poutine rencontrait Xi à la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver à Pékin. On se doute que les deux hommes, qui se sont déjà rencontrés 38 fois, n’ont pas parlé ski, bobsleigh et saut à l’élastique !
Poutine a certainement obtenu des garantis de neutralité, qui se sont matérialisées lors du vote au Conseil de sécurité, la Chine s’abstenant de condamner l’initiative russe du 24 février 2022. La Chine, évidemment, n’est pas neutre, et récupère tous les déçus de l’Amérique, un par un. C’est tout l’objet de son travail souterrain en Asie actuellement (et en Afrique ouvertement), sans faire de bruit, sans tirer un obus.
Les Chinois visent une chose, au-delà de la stabilité géopolitique mondiale, qui lui assurera le leadership économique à terme (horizon 2050) : Taïwan. Car Formose, l’ancien nom de l’île chinoise, c’est – toutes proportions gardées – leur Ukraine !
La stratégie chinoise se dessine : soutenir Poutine, mais sans aller trop loin pour ne pas subir de sanctions économiques (qui pourraient faire réciproquement très mal aux Occidentaux), sans obérer son propre développement (un impérialisme qui ne dit jamais son nom), et compter les points de la guerre mondiale non déclarée entre la Russie et l’Empire (et ses vassaux), laisser les deux autres Grands s’affaiblir (on ne compte même plus l’Europe dans le game), et un jour rafler la mise. Ils voient loin, les Chinois. C’est plus des échecs, c’est du go !