Le Kremlin a averti aujourd’hui mercredi craindre un possible « acte subversif » ukrainien, « catastrophique » à la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui est sous son contrôle.
« La situation est très tendue car le risque d’un acte subversif par le régime de Kiev est très élevé. Un acte subversif qui peut avoir des conséquences catastrophiques », a déclaré aux journalistes Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe.
Bien évidemment, de son côté, Kiev affirme que Moscou prépare une « provocation » dans cette même centrale du sud de l’Ukraine russophone, maintenant territoire russe. Et les médias occidentaux, comme par le passé, d’affirmer que les deux camps s’accusent mutuellement. En toute logique, les Russes prépareraient dans une centrale qu’ils occupent, sur un territoire qu’ils reconnaissent comme leur, à faible distance de la Russie d’avant l’opération spéciale, une attaque qui souillerait ces territoires. Mais ils laisseraient intactes les trois autres centrales actives que compte l’Ukraine…
Comme on pouvait s’y attendre, les instances internationales ne sermonnent pas l’Ukraine, et l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) demande à la Russie un meilleur accès aux lieux afin de « clarifier la situation ».
Visiblement, soit Kiev tente de préparer l’opinion internationale à un désastre dont ils entendent faire porter aux Russes la responsabilité ; soit, n’excluons aucune autre folie, c’est une forme de chantage auprès de l’Occident afin de s’assurer la continuité de leur soutien logistique et de renseignement, ce qui, à moyen terme, risque de ne pas être une bonne idée.
Quoi qu’il en soit, le péquin moyen est prié de penser que les Russes sont des fous furieux. On lui a bien demandé, par le passé, à propos de cette même centrale, d’accepter l’idée que l’armée russe s’auto-bombardait…