C’est sans conteste l’un des plus grands exploits de l’histoire des échecs français. Maxime Vachier-Lagrave, le meilleur joueur de l’Hexagone, vient de remporter la prestigieuse Sinquefield Cup, l’équivalent d’un tournoi du grand chelem au tennis, qui s’est disputée du 2 au 11 août à Saint-Louis aux États-Unis.
Ce mini-championnat réunissait dix des meilleurs joueurs du monde, dont sept membres du top 10. À la veille de la dernière partie, « MVL » partageait la tête avec l’Indien Viswanathan Anand, ancien champion du monde, et l’Arménien Levon Aronian, actuel numéro quatre mondial. Une victoire assurait donc au minimum la première place ex aequo au sociétaire du club de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Numéro deux mondial
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La performance de « MVL » a suscité de nombreuses réactions dans le milieu des échecs, dont celle du légendaire Gary Kasparov : « Bravo à MVL pour sa grande victoire. Comme ils disent, si tu peux le faire à Saint-Louis, tu peux le faire partout », a tweeté celui qui est souvent considéré comme le meilleur joueur du monde.
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L’analyse des deux partenaires de Blitzstreamsur la partie MVL/Carlsen :
Les amateurs éclairés auront noté la « faute » de Magnus qui n’a pas vu le gain avec sa tour (blanche) sur la colonne « d ». Mais on ne peut pas tout voir tout le temps, l’ordinateur est là pour ça. C’est le joueur (presque) parfait qui voit des portes de sortie extrêmement fines là où d’autres – les GMI (grands maîtres internationaux) – voient des murs.
Après avoir battu Magnus, Maxime gagne le tournoi et se replace dans la roue du Norvégien à la 2e place mondiale. Kev (Kévin Bordi) analyse sans Fab (Fabien Libi) la dernière partie du tournoi :
Le 4 mars 2017, Maxime était un des invités de ONPC. Malheureusement, les questions préparées par les journalistes au service de Ruquier étaient nulles, comme les parties du même nom. Avoir un GMI en plateau et lui demander « c’est toujours les Blancs qui commencent ? », ça montre le niveau de sérieux de France Télévisions.
Ruquier, qui sait déléguer (il n’a pas tous les défauts), passe intelligemment la parole à Moix pour poser enfin une question intelligente, mais le représentant officiel de BHL en plateau arrive juste à lâcher un ébouriffant « les noirs ne sont-ils pas condamnés à perdre ? » avec inversion du sujet dans une interrogation négative. La préparation faussement profonde qui trahit le manque de travail...
Quant à Burggraf, elle lance un « y a beaucoup de femmes ? Parce que j’ai l’impression qu’il y a pas beaucoup de femmes »... No comment.
La bêtise crasse n’a pas profité de la présence d’un bulldozer intellectuel. Vanitas...