Dans ce petit article passé relativement inaperçu car économique, et donc un peu technique pour le grand public, il y a tout :
la soumission de la France à la finance mondiale représentée par le FMI, cette instance qui plie les peuples par le chantage à la dette
les injonctions antisociales venues d’en haut qui seront appliquées à la lettre par les dirigeants élus par des naïfs
l’alignement de la France encore trop française sur les critères économico-sociaux anglo-saxons menant à la destruction des services publics
et ce au profit des plus grandes entreprises, les petites n’ayant pas accès à ces sphères.
L’article du Figaro est à lire de bout en bout, car ce que le FMI veut, la France le veut. Et tout le progressisme annoncé par cette dominance internationale est en fait de l’extorsion sur le dos des peuples qui produisent la richesse.
Il faudra encore du temps pour que la majorité des extorqués admette cette incroyable manœuvre et réagisse. C’est une affaire de pédagogie politique, de rencontre entre une information et un seuil de délabrement de la vie quotidienne.
L’institution présidée par Christine Lagarde juge que les réformes Macron vont dans le bon sens et relève la prévision de croissance 2017.
« On a senti une nouvelle énergie, un nouvel optimisme chez nos interlocuteurs français. »
Cette phrase prend tout son sens quand on sait qui l’a prononcée : Christian Mumssen, le responsable de la mission France au FMI, qui a passé les deux dernières semaines à rencontrer des membres du gouvernement, de la haute administration, des entreprises, des banques, des universités et des partenaires sociaux.
Car, cette année, le changement de ton est radical. Finies les critiques et les inquiétudes, place aux applaudissements. La raison ? Les réformes promises par Macron « pourraient fortement contribuer à résoudre les défis économiques de la France que sont les déficits publics persistants, le chômage élevé et la faible compétitivité », juge le FMI dans son bilan 2017 sur la France.
Le fonds dirigé par Christine Lagarde délivre même un satisfecit à tous les aspects, fiscaux et sociaux, du programme du président. Ainsi la réduction graduelle du déficit est-elle jugée « appropriée » car elle permet de diminuer la dette sans casser la reprise. L’institution de Washington apprécie aussi que l’exécutif mette l’accent sur la baisse des dépenses publiques. « L’effort visé – une réduction de 3 points de PIB d’ici 2022 et de 1 point en 2018 – est élevé au regard du passé. Mais c’est faisable », juge Christian Mumssen. À condition d’agir « dès le début » et de « mettre en œuvre des réformes profondes » de la sphère publique.
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Le FMI estime également positives les réformes concernant le Code du travail, la formation professionnelle, l’apprentissage et l’assurance-chômage. Il qualifie même cette stratégie de « vaste et ambitieuse ». Les points de vigilance sont finalement peu nombreux et classiques pour l’institution : inciter les salariés à partir plus tard à la retraite et les chômeurs à chercher un emploi, simplifier la vie des entreprises et ouvrir le marché des services.