David de Rothschidl est celui qui a relancé la banque Rothschild en France après la nationalisation par Mitterrand en 1982. Depuis, retrouvant sa place naturelle dans le milieu économique français, elle a connu un succès foudroyant, et a même avalé sa cousine de Londres.
C’est en fin connaisseur des affaires que le président exécutif de la franco-britannique Rothschild & Co s’exprime devant la très gentille journaliste du Figaro le 1er juillet 2016. Profitez-en, on n’a pas souvent l’habitude de voir un Rothschild en chair et en os dans les médias, un des principes de la « maison » étant la discrétion, gage d’efficacité...
« C’est à mon avis une erreur historique des Britanniques. Jamais Churchill n’aurait voulu cela ! Le Royaume-Uni tourne le dos à l’histoire. L’Europe perd un pays qui est une grande nation politique, militaire et marchande, alors même que l’atomisation de l’Europe n’est certainement pas la réponse aux défis de notre époque et à la mondialisation qui nous met en compétition avec les puissances américaine et chinoise. Mais ne dramatisons pas à l’excès. Cet événement est certes un choc “psycho-politique”, mais ce n’est pas une tragédie économique. La situation européenne est en amélioration sur le plan de la croissance, de l’emploi, de l’investissement. La situation nouvelle créée par le vote britannique ne devrait avoir, au final, qu’un impact maîtrisable. »