La trêve visant à permettre l’acheminement d’une aide humanitaire aux milliers de personnes en détresse au Yémen a déjà été violée à plusieurs reprises samedi, quelques heures seulement après son entrée en vigueur, rapporte l’AFP.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait exhorté vendredi tous les belligérants à respecter cette pause humanitaire, censée durer de vendredi 23H59 locales (20H59 GMT) à la fin du ramadan, soit le 17 juillet.
Ainsi, vendredi L’UE a appelé « toutes les parties » au respect de la trêve humanitaire.
A quelques heures de l’entrée en vigueur de la trêve humanitaire décrétée au Yémen, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini et le commissaire à l’Aide humanitaire Christos Stylianides ont appelé « toutes les parties à respecter les termes de la trêve, à autoriser un accès plein et sans contrainte de l’aide, qu’elle soit transportée par voie aérienne, maritime ou terrestre ». Ils ont également espéré que « l’aide pourra être distribuée dans tout le pays, en particulier dans les zones les plus touchées par les bombardements et opérations militaires, à Aden, Taez et Saada, ainsi que dans la capitale Sanaa ».
Mais samedi matin, le pays a été de nouveau le théâtre de violents combats et de raids aériens de la coalition arabe menée par Ryad contre les rebelles chiites Houthis.
Une précédente trêve à la mi-mai avait duré cinq jours mais les combats avaient ensuite repris de plus belle.