L’année dernière (2014) devrait rentrer dans les annales comme le « début de la fin » du système bancaire centralisé global.
Ce qui viendra ensuite sera le développement graduel de la prochaine crise et, très probablement, l’effondrement du système bancaire tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Ce développement ne devrait en revanche survenir que très lentement.
Les banques centrales et l’élite politique vont se battre bec et ongles pour maintenir le statu quo, même si cela signifie enfreindre la loi (geler les comptes bancaires ou les fonds afin de mettre fin aux retraits) ou fermer les marchés (le Dow a été ferme pour une durée de quatre mois et demi pendant la première guerre mondiale).
Les prix des actifs enregistreront des effondrements et des chutes brutales (de l’ordre de 20 à 30%) ici et là. Mais l’Histoire nous a montré que lorsqu’un système financier s’effondre, le processus de destruction dure plusieurs années, sinon plus.
Prenons par exemple la bulle sur la technologie, la plus grosse bulle sur les actions survenue au cours de ces cent dernières années.
Dans ce cas particulier, la bulle s’est limitée à une classe d’actifs (les actions). Elle a été relativement isolée sur un secteur spécifique, les actions technologiques.
Pour couronner le tout, tout le monde savait qu’une bulle s’était développée : le ratio prix/revenus ajusté aux variations cycliques de la bulle sur la technologie a écrasé toutes les autres bulles survenues depuis 1890.
La surévaluation évidente des actions était complètement absurde.