Trump & l'environnement #AFP pic.twitter.com/G1JSif14rr
— Agence France-Presse (@afpfr) 2 juin 2017
Donald Trump vient de donner un grand coup de pied dans la fourmilière écolo-mondialiste en refusant d’entériner les accords de Paris sur le climat. À l’utopie pseudo-écologique qui cache une avancée du mondialisme il préfère la réindustrialisation américaine. C’est le sens de son « Pittsburgh contre Paris ».
"J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas les habitants de Paris" Trump annonce que les accords seront renégociés. pic.twitter.com/YednbYdBYd
— franceinfo (@franceinfo) 1 juin 2017
Réaction tout en subtilité de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie du gouvernement précédent, et qui ne fait pas partie des repêchés du macronisme malgré son implication dans la campagne du candidat de la Banque :
Climat/retrait des USA : "Un très grave délit contre l'humanité", fustige Royal pic.twitter.com/jMlTv949k8
— BFMTV (@BFMTV) 1 juin 2017
La réaction officielle de la ville de Paris, malheureusement incarnée par la féministe Anne Hidalgo, celle qui joue du matin au soir avec son interrupteur à couleurs au gré des attentats (ce qui veut dire qu’elle assimile la décision de Trump a un attentat) :
L'Hôtel de ville de Paris illuminé en vert après le retrait des USA de l'accord sur le climat pic.twitter.com/kSYQj63Ibo
— BFMTV (@BFMTV) 1 juin 2017
Plus mesuré, le président de la République française avertit les Américains, se prenant déjà pour le nouveau leader du « monde libre » :
Sur le climat, il n'y a pas de plan B. Car il n'y a pas de planète B. pic.twitter.com/MXCJSLWK8H
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 juin 2017
« Si nous ne faisons rien nos enfants connaîtront un monde fait de migrations, de guerres, de pénuries... »
Emmanuel Macron promet pénuries, migrations, guerres et famines si l’on ne s’occupe pas du dérèglement climatique, alors que ces fléaux sont déjà là, et provoqués par l’oligarchie mondialiste aux commandes :
Déclaration sur l'accord de Paris.https://t.co/OIa4WoCgVx
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 juin 2017
La piétaille gauchiste enchaîne, avec son sens de la mesure habituel, menaçant Trump et ses administrés d’une fin du monde précoce :
Salut Donald Clown
Voila à quoi ressemblera ton pays d'ici 50ans parce que tu penses que le réchauffement est 1 canular chinois( @Ant1Adam ) pic.twitter.com/oB74nl888N— Guillaume Blardone (@gblardone) 1 juin 2017
De l’autre côté de l’Atlantique aussi, le sérieux scientifique et politique fait place au « tout-émotionnel » qui semble avoir expulsé la Raison :
Cette habitante de Washington tient à s'excuser pour la décision d'un président élu par une minorité d'Américains #AFP pic.twitter.com/K9iJwftwke
— Sébastien Blanc (@sebastienblanc) 1 juin 2017
L’écologie existe, c’est la philosophie qui gagne de plus en plus d’êtres humains préoccupés par l’avenir d’une planète commune. Oui mais l’écologie a été détournée pour en faire une idéologie mondialiste, qui remplace actuellement le socialisme véritable, celui qui a pour tâche d’améliorer le destin concret des peuples. Le libéralisme destructeur qui tranforme tout en argent en détruisant les rapports humains et en tirant sur des capacités naturelles limitées a curieusement milité pour les accords de Paris, signés par 195 délégations le 12 décembre 2015 sous l’égide du ministre des Affaires étrangères de l’époque Laurent Fabius. Un ministre aligné sur les intérêts de l’axe américano-sioniste, on l’a vu en Syrie. La COP21 fut en réalité une ébauche de gouvernement mondial.
« La décision d’aujourd’hui est un revers pour l’environnement et pour le leadership des États-Unis dans le monde », a tweeté Lloyd Blankfein. C’est la première fois que le banquier, un des plus puissants de Wall Street, se sert de son compte Twitter ouvert pourtant en 2011. Ce tweet a été repris immédiatement par le compte officiel de Goldman Sachs et son authenticité confirmée à l’AFP par la firme. (Europe 1)
Pour en revenir à l’écologie véritable, une expérience agricole créative, la reconversion dans une vie professionnelle plus adaptée à ses besoins, l’éloignement des contraintes du capitalisme concurrentiel urbain, le refus de la compétition interhumaine qui est le début de la guerre de tous contre tous, cela vaut mieux que ces allumages d’Hôtel de ville en vert ou que l’expression d’une sentimentalité diffuse sous forme de tweet. L’écologie est affaire de connaissance philosophique et scientifique, et la prise de conscience d’un destin commun et d’une solidarité obligatoire n’est pas encore universelle.
Cela viendra, sous la pression de la nécessité, comme toujours avec l’Homme.