Le lien entre hausse du niveau des océans et activités humaines est de plus en plus contesté. Ces jours-ci sont révélées plusieurs études qui remettent en cause les dogmes des pontes de l’apocalypse océanique, mais aussi le rôle du CO2 et même la poursuite du réchauffement climatique.
Voici quelques années en France le socialiste iconoclaste Claude Allègre avait suscité l’indignation en démontant ce qui était à son sens le « mythe » du réchauffement climatique et celui du CO2. Récemment, le physicien François Gervais a dénoncé à son tour la « carbonophobie » ambiante dans son ouvrage L’innocence du carbone (Albin Michel éd.).
Le 14 septembre, un reportage de CNS News a collationné les conclusions de quatre études d’équipes spécialisées, ainsi que d’autres travaux, tous concluant qu’il n’existait pas d’effet observable d’un réchauffement global d’origine humaine sur le niveau des mers.
La première étude citée par CNS et reprise par les sites NoTricksZone, spécialiste des sujets sur le climat, et The New American, a pour auteur le spécialiste de l’environnement Kenneth Richard, s’appuyant sur une équipe de géologues menée par Paul Kench, qui étudient les traits de côte à l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande.
L’importance des oscillations naturelles
« Il est largement admis que le niveau des mers aurait augmenté durant les dernières décennies en raison d’un réchauffement climatique d’origine humaine », écrit Richard. « Néanmoins, en raison de l’importance de l’influence des oscillations naturelles sur les fluctuations du niveau des mers, cette affirmation manque de fondements », critique-t-il.
Richard cite ainsi cette étude de six scientifiques, publiée par le site de Nature, qui confirme qu’un curieux phénomène observé dans la zone tropicale du Pacifique – une avancée des terres supérieure à l’augmentation récente du niveau des eaux –, a été observé depuis le milieu des années 1980 dans d’autres régions mais aussi, très nettement, à l’échelle mondiale.
Richard cite aussi le Dr Nils-Axel Mörner, spécialiste renommée du niveau des mers et auteur de quelque 200 publications scientifiques, qui confirme « qu’on note un manque de relation de cause à effet entre le réchauffement climatique et la hausse du niveau des mers dans les régions où de désastreuses montées des eaux ont d’autorité été liées au climat, telles les Maldives ou les côtes du Bangladesh ».
Le CO2 n’a rien à voir
Parmi les conclusions de Richard, issues de ses compilations d’études scientifiques : « Même dans les régions du monde où le niveau des mers augmente objectivement, et rapidement, en particulier le Pacifique tropical, les scientifiques s’accordent à reconnaître que l’origine humaine ne peut pas être soupçonnée. Les oscillations naturelles observées dans les mécanismes internes aux océans sont principalement à l’origine des évolutions des niveaux, et non l’émission de CO2 liée aux activités humaines ».