Il semble que diplomatiquement, la Chine soit passée à la vitesse supérieure, dans son bras de fer avec l’Occident.
Lu Shaye, c’est l’exemple même de l’ambassadeur offensif. Il est fini, le temps de la Chine aplatie : on n’est plus au XIXe siècle dans la guerre de l’opium. La remontée fulgurante – en seulement 20 ans ! – de son économie jusqu’aux sommets confère à l’empire du Milieu une inébranlable confiance, au moment où l’Empire se désagrège et n’a plus que la force brute pour se faire respecter.
Il est dommage que la France, arrimée à l’Amérique, ait choisi de couler avec. Cet article montre toute la bêtise de la presse mainstream, qui insulte l’avenir, et qui veut faire passer pour morale Catherine Colonna, la Leyen française, qui n’a que le mot guerre à la bouche. On a connu des ministres des AE plus diplomates...
"Nous observons une rupture. Les chiffres de la faim dans le monde se dégradent, notamment parce que la Russie applique en Ukraine une stratégie au cynisme total : l'instrumentalisation du potentiel famine", dénonce la ministre des Affaires étrangères @MinColonna pic.twitter.com/TVly3Ll4kF
— Public Sénat (@publicsenat) July 19, 2022
Face à ces crimes, nous poursuivrons notre soutien aussi longtemps que nécessaire.#Ukraine #Russie #Dnipro https://t.co/hKoneO2nXV pic.twitter.com/a8VBEGoHOK
— Catherine Colonna (@MinColonna) January 15, 2023
Polémique Chine-Ukraine : qui est Lu Shaye, l’ambassadeur chinois décomplexé qui conteste la souveraineté des pays d’ex-URSS ?
C’était sur LCI vendredi 21 avril. L’ambassadeur chinois en France était invité pour commenter les propos d’Emmanuel Macron sur Taïwan. Mais c’est sur l’Ukraine qu’il a créé le plus de remous. Il a commencé par reprendre le discours de Vladimir Poutine sur le fait que la Crimée appartient historiquement à la Russie. À la limite, cela était presque attendu.
Mais Lu Shaye est allé jusqu’à contester la souveraineté de tous les États issus de l’ex-URSS – l’Ukraine mais aussi l’Arménie, la Géorgie ou encore les trois pays baltes.
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La diplomatie des « loups combattants »
Tous les pays concernés ont protesté mais aussi la France et l’Europe. Beaucoup se sont demandé si c’était un dérapage incontrôlé ou volontaire. En réalité, cet ambassadeur a la réputation d’être un dur. Les chinois eux-mêmes parlent d’une diplomatie de « loups combattants » avec ce discours décomplexé contre tous ceux qui critiquent la Chine sur la scène internationale.
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Un habitué des déclarations polémiques
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Peu après son arrivée en France en juillet 2019, Lu Shaye est convoqué au Quai d’Orsay dès le début de la crise Covid pour avoir écrit dans le journal de l’ambassade que les soignants des Ehpad avaient laissé « mourir leurs pensionnaires de faim et de maladie ». En mars 2021, il se déchaine contre le chercheur Antoine Bondaz, qui critique la Chine au sujet de Taïwan : il le traite de « petite frappe », de « hyène folle » et de « troll idéologique ».
Lundi 24 avril dans l’après-midi, il avait un rendez-vous calé de longue date au Quai d’Orsay avec le directeur de cabinet de la ministre Catherine Colona, qui dit avoir « pris bonne note des clarifications de Pékin » sur le fait que « Lu Shaye s’était exprimé à titre personnel... »
On notera toutefois que Lu Shaye est loin d’être lâché par tous à Pékin, puisque dans le même temps l’éditorialiste du Global Times, un tabloïd qui a la bénédiction du régime, écrit par exemple que la France serait bien inspirée de protéger la « liberté d’expression » de cet ambassadeur.
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