Déjà, en 2018, les autorités israéliennes ont exigé des taxes (155 milllions d’euros !) aux églises de Jérusalem.
Regardez la suite en 2021, par l’excellent Slimane Zeghidour.
En 2015, un juif extrémiste menaçait de brûler les églises chrétiennes de Jérusalem :
Alors, nettoyage immobilier... ou confessionnel ?
C’est la fin de presque vingt ans de bataille judiciaire pour des biens immobiliers à Jérusalem. La Cour suprême israélienne a tranché et valide l’acquisition, par une organisation de colons ultranationalistes juifs, de bâtiments appartenant jusque-là à l’Église grecque orthodoxe. Selon l’Église, il y a eu tromperie dans cette affaire.
Tout commence en 2004, lorsque Ateret Cohanim, une organisation de colons juifs, met la main sur trois biens appartenant à l’Église, dans la vieille ville de Jérusalem. Il s’agit de deux hôtels : Pétra et l’Impérial, situés dans le quartier chrétien, ainsi qu’un bâtiment résidentiel, qui se trouve dans le quartier musulman.
Cette association de colons a un objectif non dissimulé : « judaïser » la partie orientale de Jérusalem, autrement dit la partie palestinienne, en y achetant le plus de biens possible. Mais pour y parvenir, elle doit cacher son identité, car les Palestiniens chrétiens ou musulmans vivant sous occupation, refusent généralement de vendre leurs maisons ou leurs terrains aux juifs israéliens.
L’acquisition de biens grâce à des sociétés-écran
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