il ne s’agit pas de « libération de haine », car la haine n’était pas là avant : les gens ont simplement découvert, grâce à l’information libre et les échanges horizontaux sur l’Internet, qu’on leur mentait depuis des années et que l’écrasante majorité des journalistes mainstream étaient des agents de l’oligarchie, volontaires ou pas, conscients ou pas. Voilà.
Quant à la haine ou du moins au mépris du peuple par ces mêmes agents de l’oligarchie, la presse en parle peu, voire pas du tout.
Et comme par hasard, dans le classement de RSF qui suit, les derniers sont les pays de l’axe du Mal (élargi) cher à GW Bush, ces nations récalcitrantes au Nouvel Ordre mondial qui ont l’heur de déplaire à l’Empire...
Avant, la liberté de la presse était le thermomètre du niveau démocratique d’un pays. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, tant les dictatures démocratiques comme la France ont une presse (soi-disant) libre, ce que chacun peut invérifier chaque jour.
Les journalistes encartés auront beau crier au scandale, tant qu’ils serviront l’oligarchie, le peuple se détournera de leurs écrits, même s’il faut pour cela passer pour des salauds, des fachos, des complotistes et autres charmantes dénominations.
Tout, plutôt que de lire des âneries monstrueuses insultantes pour l’intelligence et dangereuses pour la paix !
Le gauchisme idéologique compatible avec les buts et les intérêts de la dominance a tué le journalisme. C’est le sens de la réaction forte – et saine – des peuples et de certains dirigeants dits populistes.
La liberté de la presse s’est encore dégradée dans le monde l’an dernier et le climat de haine à l’encontre des journalistes qui se développe, notamment en Europe et aux États-Unis, menace les démocraties, s’inquiète l’ONG Reporters sans frontières.
La carte du monde dressée par l’ONG Reporters sans frontières à partir de son classement mondial de la liberté de la presse, rendue publique mercredi 25 avril, s’est encore assombrie : 21 pays sont désormais placés en situation « très grave », un niveau record, l’Irak ayant rejoint cette année cette catégorie où figurent des régimes autoritaires comme l’Égypte (161e), la Chine (176e) ou la Corée du Nord, toujours en 180e et dernière position.
¦ #RSFIndex ¦ RSF is unveiling its 2018 #PressFreedom Index : a world map that is getting darker and darker.https://t.co/4izhhdhZAo pic.twitter.com/stODHTzLUc
— RSF (@RSF_inter) 25 avril 2018
Cependant, les discours de haine et les attaques contre la presse ne sont plus l’apanage des États autoritaires, confirme ce rapport.
Quatre des plus forts reculs enregistrés cette année concernent des pays européens : la République tchèque, dont le président Milos Zeman s’est présenté lors d’une conférence de presse avec une kalachnikov factice portant l’inscription « pour les journalistes », dégringole de 11 places à la 34e ; la Slovaquie, où l’ex-Premier ministre Robert Fico a traité les journalistes de « sales prostituées antislovaques » et « simples hyènes idiotes » ; Malte, où une journaliste anticorruption a été assassinée, chute de 18 places au 65e rang, et la Serbie en perd 10 (77e).
Le président tchèque menace des journalistes avec une fausse kalachnikovhttps://t.co/7zox9YeqQg pic.twitter.com/EahXHQWBUO
— RSF (@RSF_inter) 25 octobre 2017
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Une libération de la haine dangereuse pour la démocratie
« Ce classement traduit un phénomène malheureusement manifeste, la croissance dans bon nombre de démocraties de l’expression de la haine contre les journalistes, et la libération de cette haine est vraiment dangereuse », résume Christophe Deloire, secrétaire général de l’organisation.
Un phénomène qui touche selon lui « des démocraties aussi différentes que les Philippines (133e), avec le président Duterte qui prévient qu’être journaliste “ne préserve pas des assassinats”, qu’en Inde (138e), où des armées de trolls à la solde des partis politiques appellent à la haine des journalistes, ou les États-Unis, où Donald Trump les qualifie d’“ennemis du peuple”, une formule prisée par Staline ».
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"Non, @JLMelenchon n'a pas appelé à la haine anti-journalistes. Et : non, notre adversaire n'est pas la grande masse des journalistes : nous sommes de leur côté." => Réponse en vidéo à l'ONG @RSF_inter, avec la citation /intégrale/ de ce qu'a écrit Jean-Luc Mélenchon. pic.twitter.com/X3Y6bE4fHk
— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) 25 avril 2018