Voyons voir si Blast, le média de Denis Robert, très marqué à gauche, est capable de dénoncer les outrances des deux camps, pas seulement celles du fasciste Donald.
Finalement, le sujet ne met pas 5 minutes pour tomber lui-même dans l’outrance de l’antifascisme de pacotille. Le gauchisme est une sclérose intellectuelle.
Pourtant, il y aurait des choses à dire sur Trump, mais en tapant trop bas, on en devient inefficace. Par exemple sur le soutien affiché à Israël, un soutien avant tout verbal, la gauche pourrait fragiliser le candidat-président. Et elle ne le fait pas. On se demande bien pourquoi.
Ce qui manque finalement à cette gauche, ce sont des couilles (le mot vulgaire pour courage). Elle les a abandonnées pour des raisons idéologiques, et c’est la droite qui les a récupérées. Et ça paye, électoralement. Même les femmes aiment ça, (les couilles), puisqu’elles n’ont pas voté majoritairement pour Kamala.
Le journaliste de Quotidien venu se frotter à un Américain couillu a failli en avaler son micro.
Un homme-soja de Quotidien a voulu interroger un daron. Pro-Trump. La séquence tourne au massacre, tellement le mec n'en a rien à foutre du politiquement correct.
Un univers sépare ces deux anthropologies.
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— Kim Jong Un ᵖᵃʳᵒᵈⁱᵉ (@KimJongUnique) November 7, 2024
On sent que le gros en a rajouté dans l’outrance, mais juste parce qu’il a compris qu’il avait un déconstruit en face de lui. Le problème des hommes déconstruits, c’est qu’ils déconstruisent la société dans laquelle ils vivent. Ils scient la branche sur laquelle eux et les autres tiennent.
Kamala ne manquait pas de testostérone – les femmes en comptent environ moitié moins que les hommes – mais un programme fondé presque uniquement sur le féminisme et l’avortement menait tout droit à l’échec. En face, on a parlé social, liberté d’expression, salaire et sécurité, ce qui est autrement plus sérieux, politiquement.
La victoire de Trump marque un tournant dans la société américaine, qui a pourtant expérimenté le woke à tous les étages. Celui qui a symbolisé le changement, le point de bascule, le turning point si on voulait parler comme les agents médiatiques, c’est Musk, quand il a viré les pétasses progressistes oisives de Twitter pour installer de vrais cerveaux à la place, des ingénieurs, des développeurs et des créateurs. À la guerre, mieux vaut dix lions que cent brebis.
Si on se moque parfois des gauchistes sur ce site, c’est aussi parce qu’ils tendent le bâton pour se faire battre. Masochisme ? Non, fragilité dans la construction idéologique, tout simplement.
Le journal La Croix, devenu gauchiste en diable, tente d’analyser l’échec de « son » candidat. Et tombe dans le même piège que Blast :
Le réseau social X, propriété d’Elon Musk depuis maintenant deux ans, a joué un rôle clé dans la victoire de Donald Trump. Après avoir démantelé son système de modération et permis la réhabilitation de comptes d’extrême droite et complotistes, Elon Musk s’est lui-même fait le porte-voix de nombreuses théories conspirationnistes.
Être pour le travail, la famille et la patrie, c’est désormais être conspirationniste. La gauche a encore de longs et mauvais jours devant elle. Ce qu’il s’est passé aux États-Unis ne devrait pas tarder à arriver en France, c’est ça qui les fait trembler. Et c’est inéluctable.
Il n’y a qu’une façon de conjurer la peur, c’est de faire preuve de courage.