Pendant que les grandes entreprises profitent du choc 100 % néolibéral du confinement-déconfinement pour dégraisser, à la manière des grands navires marchands qui dégazent en pleine mer sans aucun égard pour Yannick Jadot ou Grégory Doucet, nos nouveaux guides spirituels, la guerre raciale fait rage entre Noirs et Blancs, ou plutôt entre racialistes noirs et racialistes blancs.
Mais ce qu’il s’est passé dans la nuit du 4 au 5 juillet 2020 à Stains (93) n’est peut-être pas le fait du KKKF, le Ku Klux Klan français. Peut-être s’agit-il tout simplement de citoyens à la couleur indéterminée mais à la morale franco-républicaine intransigeante qui refusent non seulement la fracture communautariste, mais aussi le rabaissement devant les minorités culpabilisatrices.
Deux remarques affleurent à la surface de notre conscience : d’abord, on ne vandalise pas une œuvre d’art. Mais est-ce vraiment une œuvre d’art ? N’est-ce pas plutôt une affiche politique qui, comme beaucoup d’affiches politiques, finit recouverte par la partie adverse ? C’est objectivement ce qu’on peut voir avec les mots « extorsion », « vol » et « stop aux Traoré ». Tout le monde n’a pas l’air d’être traoriste, à Stains ou dans les environs. Il est vrai que la campagne agressive des racialistes noirs n’a pas plu à la France profonde, qui n’a pas manifesté sa solidarité avec, par exemple, et que Dieu nous pardonne, une marche blanche en hommage à Adama, George ou l’affiche vandalisée.
De plus, des policiers avaient manifesté pour demander qu’on retire les termes de violences policières de l’affiche, ce qui plaçait de fait les membres des forces de l’ordre dans le camp des salauds, des racistes, des criminels. Ou comme si on était en présence d’un homicide volontaire en France, alors qu’aux États-Unis, le pauvre George Floyd a bien été étouffé volontairement par un policier raciste déjà maintes fois visé, le fameux Derek Chauvin. Pour info, Derek et George se connaissaient, avaient bossé dans la sécurité extérieure et intérieure pour la même boîte de nuit latino, et ils avaient déjà eu des différends financiers ! Ce qui fait de leur histoire pas forcément un contentieux Noirs/Blancs ou police/racailles, mais un contentieux très personnel sur fond de crapulerie. Blanche ET noire.
Revenons en France, ou plutôt dans le 93 : le syndicat de police Alliance avait demandé à ce que les dessinateurs (ou grapheurs) retirent l’infamant « contre le racisme et les violences policières », le préfet – soutenu par Rantanplan – avait suivi et le maire communiste Azzédine Taïbi a été mis en demeure d’obtempérer. Quelqu’un a donc été plus vite que la justice dans cette affaire dans l’affaire...
On n’ira pas jusqu’à dire qu’Adama et George ont été assassinés une seconde fois par cet attentat à la bombe de peinture, d’abord parce qu’Adama, selon l’enquête officielle, n’a pas été assassiné par les gendarmes, ce qui n’est pas forcément le cas de George par Derek. L’importation des produits culturels américains ne fait pas que du bien à la France. En l’occurrence, le produit est le communautarisme racialiste, et si les Américains s’en contentent, les Français n’en veulent pas, que ça plaise ou non à Assa Rothschild Traoré.
Pour info, la marionnette Assa Traoré et le maire de Stains ont le même avocat, Arié Alimi, formé au « droit » à l’UEJF, une officine sioniste antifrançaise qui défend la politique raciste et racialiste israélienne et qui s’attaque aux patriotes français. Cohérent.