Le nouveau bras de fer entre la petite sœur des racailles – comme il y a les petites sœurs des pauvres – et le syndicat de police Alliance a pour cadre non plus les manifestations à la gloire du délinquant Adama Traoré, mais une fresque représentant les deux héros du monde noir libre, Adama Traoré et George Floyd, deux immenses génies qui font la fierté de leur communauté, du moins de leurs activistes racialistes. Cette fresque, joliment troussée par un collectif d’artistes locaux, unit dans l’éternité les Sacco et Vanzetti du XXIe siècle qui sont morts dans les bras de la police. On a les héros qu’on peut. Ou qu’on mérite.
Le problème, c’est la surrereprésentation ethnique dans la délinquance, surtout la petite. Dès qu’un délinquant se fait attraper par la police, de manière généralement peu courtoise (un petit délinquant ne se laisse pas faire en général, surtout depuis la protection socialo-sioniste de SOS Racisme), il peut invoquer le racisme, cette espèce de premier amendement français. Et depuis les affaires Théo et Adama, ils ne s’en privent pas, les coquins !
"La police française est la plus contrôlée d'Europe !" Grégory Goupil, du syndicat @alliancepolice, déplore que l'élu PCF de Stains ait soutenu la fresque #AdamaTraoré pic.twitter.com/Z2wnmYUWwo
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) June 22, 2020
La grande délinquance, elle, n’est ni noire ni arabe : on y retrouve les Corses (jeux), les juifs (arnaques), les Yougos (armes), les Gitans (bracos). On pourrait ajouter les Ritals, les Géorgiens et les Russes, mais on préfère rester en France. Cette grande délinquance, qui a toujours existé, ne dérange pas les Français dans leur vie quotidienne. C’est toute la différence avec la petite, qui est un poison quotidien.
L’incendie ethnico-policier de la semaine (on pourrait intituler cette série Chaos saison 3 épisode 5) a été déclenché par la découverte de ce dessin mural (on cherche des synonymes à fresque, terme un peu grandiloquent) qui désigne clairement les policiers comme des assassins. Il est vrai que le Derek Chauvin n’y a pas été de main morte, à Minneapolis, sur le délinquant George Floyd. Mais pour les gendarmes français, malgré les expertises et contre-expertises, rien ne dit que l’un des nombreux frères délinquants Traoré a été tué volontairement.
« Cette fresque a été inaugurée en grande pompe par un élu de la République. Il y a un mot de la fresque qu’on veut retirer : “policières”. C’est une incitation à la haine. On s’étonne que cet élu vienne remettre de l’huile sur le feu et cautionner cette fresque. » (Grégory Goupil, secrétaire général adjoint d’Alliance 93)
Cet élu de la République, visé par le syndicaliste, n’est autre que le maire de Stains, Azzedine Taïbi :
INAUGURATION DE LA FRESQUE CONTRE LE RACISME ET LES VIOLENCES POLICIÈRES STAINS
Fresque en hommage à Adama Traoré et George Floyd réalisé par les artistes stanois du « Collectif Art ».
Sur la Place du Colonel Fabien, le maire Azzédine Taïbi et Assa TraoréDragan Lekic pic.twitter.com/00xn0agNbl
— La Vérité Pour Adama (@laveritepradama) June 19, 2020
Lundi 22 juin 2020, le syndicat de police Alliance a donc appelé ses membres à venir manifester devant l’œuvre d’art pour dire leur colère contre l’amalgame entre police, racisme et violences, en demandant à ce qu’on retire le mot « policières » collé de manière infamante au mot « violences ». Finalement, pour éviter des frictions, ils manifesteront devant la préfecture du département.
La marionnette des œuvres charitables rothschildiennes, Assa, a aussitôt appelé ses troupes à contre-manifester devant la toile pour sauver la liberté d’expression et la mémoire des deux héros noirs. Sacrée promotion pour un petit délinquant !
« L’action du syndicat policier alliance 93 qui appelle à repeindre le mur où est représenté mon frère Adama est un geste infamant et injurieux. »
L’adresse de la fresque : 4 place Colonnel Fabien 93240 Stains https://t.co/TakIkXN7ns
— La Vérité Pour Adama (@laveritepradama) June 21, 2020
Les policiers ont d’abord obtenu du préfet du 93 le droit de changer le mot dérangeant, mais le maire, de son côté, a assuré que « cette fresque artistique n’est pas un slogan qui stigmatise la police attachée à la République et ne renvoie pas à une volonté de créer la division et d’attiser la haine ».
Il est dommage qu’on n’ait pas entendu Assa Rothschild Traoré dénoncer les violences policières pendant la répression des Gilets jaunes, cela aurait donné plus de crédit à son combat, qui s’apparente plus à une vengeance tribale qu’à une demande de justice universelle.
Le résumé par RMC