Comprendre une chose essentielle : après voir tangué tout l’été sur son fauteuil électrique éjectable sous les coups de jus du pouvoir profond, notre jeune président a compris d’où venait le vent et s’est empressé coup sur coup, en 24 heures chrono, de faire allégeance aux sionistes et aux Frères : le 4 septembre à la syna, le 5 avec les frangins !
« Le Président Emmanuel Macron a invité à dîner à l’Élysée le 5 septembre les principaux Grands Maîtres des obédiences maçonniques françaises. [...]
Cette invitation ne tombe pas par hasard. Le président Macron avait été particulièrement maladroit en déclarant aux évêques qu’il fallait réparer le lien abîmé avec l’Église catholique. Le chef de l’État tentera d’expliquer en quoi il n’a pas porté atteinte à la Loi de 1905 de séparation des Églises et… de l’État. Ce dîner est certainement conçu pour prouver que le président de la République ne dialogue pas qu’avec les religions, mais aussi avec d’autres courants spirituels et philosophiques comme les francs-maçons. » (L’Express)
Histoire de donner des gages à ceux qui ont fait son élection, n’est-ce pas, et qui peuvent la défaire. Il suffit de suivre la ligne, c’est pas compliqué, et c’est Joël Mergui qui l’exige, excusez du peu.
Notez la petite humiliation infligée par le rabbin Korsia au président de la République... et l’agression « antisémite » qui tombe à pic. Décidément, les dieux sont avec la synagogue !
Mardi soir, à la Grande Synagogue, les responsables juifs ont alerté le président de la République sur l’islamisme.
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Emmanuel Macron, très salué individuellement, est plutôt mollement applaudi par la foule. Contrairement à un Nicolas Sarkozy qui a soulevé l’enthousiasme une demi-heure plus tôt. « Pause » du reste obligée, pour le chef de l’État : le protocole laïque lui impose de ne pas prendre la parole dans cette enceinte religieuse où l’assemblée priera pour la France. Scène de silence rare pour un politique que le grand Rabbin de France, Haïm Korsia, croque d’un trait d’humour mais qui donne le ton de la cérémonie.
« Vous êtes comme le Mur occidental, [Dit Mur des lamentations à Jérusalem, NDLR.] à qui nous confions nos peines et nos espoirs, sans qu’il ne nous réponde alors que nous savons bien que quelqu’un nous entend ! »
Car la communauté juive est gravement inquiète pour son avenir en France. La montée de « l’islamisme », de « l’antisémitisme » et de « la haine d’Israël » sera plusieurs fois dénoncée devant la plus haute autorité de la République. Haïm Korsia rappelle ainsi la récente agression, sur le pont Alexandre III de Paris, dans la nuit de dimanche à lundi d’un jeune, roué de coups, sa croix de David [1] arrachée à l’injure de « sale juif ».
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Joël Mergui, président du Consistoire, fait également part des « doutes » de la communauté juive : « Nos enfants partent » car « la France, terre d’asile, est train de devenir une terre d’exil pour les juifs ». [...] Et ce vœu final adressé au président : « Nous voulons croire que vous préférez les actes à la parole ».