Chaque année, on descend d’un cran dans l’innommable. Pour l’ouverture du festival de Cannes 2025, honneur à Amélie Bonnin, inconnue au bataillon des réals mais nantie d’une qualité supérieure, qui vaut tous les passages de niveaux : femme.
Tribunal correctionnel de Carcassonne . Tempête d oeuf pour Sandrine Rousseau , la pseudo féministe écolo . Les campagnes n aiment pas les bobos écolos . pic.twitter.com/gDOsqXgDA9
— Patricio Andolini PFM Soutien FDO (@Corleone040480) March 29, 2025
Amélie est femme, d’une espèce persécutée, et elle a fait en 2023 non pas un film, mais un court-métrage de femme, avec la femme Juliette Armanet dans le rôle principal, celui d’une jeune femme provinciale courageuse et lucide et fine et intelligente et belle qui met un jeune bourgeois parisien hypocrite et lâche – et relativement déconstruit – dans l’embarras.
Cinémal
Comme on est des vigilants, on a déjà chroniqué ce court-métrage – transformé en film pour l’occasion, genre la fille elle a une idée en cinq ans – indigne de la culture française. Vous pouvez ne pas voir cette insignifiance politico-culturelle ici. Sinon la voir là :
C’est si indigeste qu’on se demande quelle drogue il faut ingérer – ou ne pas ingérer – pour pondre des pitchs aussi malingres. Honnêtement, vive l’IA et Grok qui vont achever ce cinéma gisant dans ses propres déjections. Cerise sur le gâteau verdâtre (à force de moisir), la Sardine a lancé un ultimatum au festival : Cannes doit servir à dénoncer les violences sexuelles dans le cinéma ! Car le cinéma, ça sert aussi à faire le sexe.
« Vous avez une responsabilité en tant que lieu de pouvoir. Cette responsabilité, elle est de dire : nous vous entendons, nous vous croyons, nous vous accompagnerons. »
Violences sexuelles dans la culture "J'ai été très impressionnée par une actrice extrêmement célèbre qui n'a pas souhaité être nommée et qui nous a relaté des faits d'agressions sexuelles qui datent d'il y a quelques semaines", assure Sandrine Rousseau qui affirme que 'la… pic.twitter.com/Meo4Q91aoq
— franceinfo (@franceinfo) April 9, 2025
Mince, nous qui croyions que le cinéma devait servir à dénoncer les exactions du patronat blanc envers les migrants noirs ! Mais alors, ce serait un lieu de dénonciations multiples ? C’est-à-dire de délation universelle ? Une annexe de la Kommandantur, c’est cela ? Où est passé le rêve ? On rappelle que la salle obscure servait à l’origine à entrer dans un rêve...
À la place, Cannes nous offre des spectacles consanguins grandioses. Lors de la soirée 2021, Lindon tente de pleurnicher en chœur avec la forte homosexuelle qui souffre des violences de la « normativité » :
"La monstruosité qui fait peur à certains et qui traverse mon travail, c'est une arme et une force pour faire repousser les murs de la normativité qui nous enferme et nous sépare" le discours fort de Julia Ducournau tenant la main d'Agathe Rousselle Titane #Cannes2021 pic.twitter.com/funQoBfUCv
— CANAL+ Cinéma (@CanalplusCinema) July 17, 2021
Ce qui nous rassure, dans ce fatras sexo-culturo-mental, c’est que la Sardine est quand même hétéro. Il y a donc un espoir.
Pour les encore amoureux du cinéma, la sélection officielle