C’est ce que suppose l’émission d’Arte, qui pèse lourdement du côté de l’OTAN, tout en parlant quand même « négociations », ce qui est logique, quand on n’a plus l’avantage. Dans son court exposé, la présentatrice de la chaîne dirigée par BHL oublie l’avant-2014... Bienvenue dans Le Dessous des cartes biaisées.
Les troupes russes ont en fait pris Ugledar, étant entrées dans la ville la veille par le côté ouest et ayant progressé de manière significative. Dans ce contexte, des informations sont apparues selon lesquelles le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Syrsky, aurait donné l’ordre de retirer de la ville les restes de la garnison d’Ugledar. C’est ce qu’a rapporté la chaîne ukrainienne TG « Resident », citant une source du bureau de Zelensky. (fr.topwar.ru)
Pendant qu’Arte fait sa leçon manichéenne aux toxicos des médias mainstream, malhonnêtes et/ou complètement à l’ouest sur les réalités historico-géopolitiques, la Russie avance sur Pokrovsk, après avoir quasiment englouti Ugledar (dite aussi Vouhledar), une victoire militaire selon le site jeune-nation.com.
Nous avions observé que l’armée russe n’avançait plus du tout vers l’ouest, c’est-à-dire vers Pokrovsk, mais avait obliqué vers le sud pour tomber dans le dos des derniers assiégeants de Donetsk, objectif, levée définitive du siège de Donetsk, nous avions résumé nos observations à la demande d’un correspondant dans un article paru le 11 septembre (« Vers la levée du siège de Donetsk : signal de la débâcle des armées de Kiev ? ») et dans lequel il était indiqué qu’Ugledar tomberait avant Pokrovsk.
Lors du récent voyage du pantin de l’OTAN aux USA, le faux président ukrainien a oublié de parler de la nette progression russe à Ugledar en particulier, et sur tout le front du Donbass en général.
Mais le clown est reparti avec 8 milliards de dollars (déjà alloués par le Congrès, dans le dos de Trump s’il gagne le 4 novembre), ce qui a donné l’occasion à Trump d’ironiser sur « le meilleur commercial du monde »...
« Il veut de l’argent, des armes, des frappes de missiles à longue portée, et l’entrée dans l’OTAN. »
L’intensité des bombardements israéliens sur Gaza et le Liban a visiblement asséché les réserves en munitions de l’artillerie ukrainienne, qui a encore perdu en rapport de feux. C’est ce que montre le pourtant très kiévien Macette Escortert le 28 septembre 2024 :
La guerre de l’OTAN contre la Russie lancée en 2014 a décomplexé depuis 2023 le camp israélo-américain, qui tente d’affaiblir le fameux axe du mal (on dit aussi les BRICS, ou le Sud global) avant la très incertaine élection du 4 novembre.
Le monde s’embrase
La guerre israélienne s’étendant un peu partout (Israêl a bombardé le port d’Hodeida tenu par les Houthis), les Américains peuvent difficilement avoir deux grands fers au feu.