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Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

Le vent souverainiste continue de souffler sur les urnes en Europe. Ce dimanche 29 septembre 2024, les citoyens autrichiens ont confirmé leur vote du 9 juin dernier aux élections européennes, en plaçant à nouveau le parti souverainiste du FPÖ (Freiheitliche Partei Österreich) en pole position de l’échiquier politique. Dans un précédent article, nous avions naguère évoqué avec quelle clarté le parti de Herbert Kickl avait désigné ses véritables adversaires politiques, en les représentant sur son affiche de campagne comme suit : Von der Leyen et Vladimir Zelensky au premier plan, l’immigration tiers-mondiste et le vaccin anti-covid de Pfizer en 2e plan. Les médias mainstream et les sociaux-démocrates avaient appelé cela du populisme, et 29 % d’électeurs avaient appelé cela du franc-parler.

Die Festung Österreich

Le vainqueur du Nationalwahl (les législatives) et chef du FPÖ Herbert Kickl use d’un vocabulaire militaire pour définir son projet souverainiste : il dit vouloir faire de l’Autriche une forteresse, prompte à résister aux oukases mondialistes de l’UE, de l’OTAN, de la World Health Organisation et du lobby LGBTQ+.

Les lecteurs d’E&R aurons noté qu’il manquait à cette liste un morceau de choix. Nous allons y revenir.

Contrairement à ce que prétendent Le Monde ou France Info, l’Autriche et ses médias mainstream (Der Standard, Kurier, Die Presse, Kronen Zeitung, ORF) ne sont pas du tout « sous le choc » du résultat d’hier. Ce score était attendu, et le FPÖ a déjà dans le passé remporté des scrutins lui permettant d’accéder à la Hofburg (siège du gouvernement à Vienne), comme avec Jorg Haider en 1999 ou Heinz-Christian Strache en 2018. Pour les médias mainstream autrichiens, le vote de juin 2024 aux européennes annonçait déjà la couleur de ce qui est arrivé hier, et aujourd’hui ces mêmes médias vont juste continuer leurs jérémiades shoatiques pour saper ce paradigme socio-politique qui leur est imposé par le suffrage populaire.

Comme en France ou en Allemagne, il semble que les médias mondialistes et leurs propriétaires n’ont toujours pas compris que la pilule ad Hitlerum avait perdu de son effet analgésique à force de surutilisation. Qu’importe, ils nous reproposent une liste de Schindler inversée en dressant celle des militants historiques du parti de Herbert Kickl qui auraient eu leur carte au NSDAP entre 1923 et 1945. Ce faisant, ils entendent accrocher un nouveau brassard à croix gammée (version 2024) au bras de tous les hérétiques qui, hier, ont osé « mal voter » en votant pour le « Mal ». Ces mêmes médias se dispensent bien entendu d’appliquer ce pédagogique travail de recherche historique aux partis de centre-gauche (ÖVP, SPÖ), qui ont également compté en leur rang des encartés du parti nazi, comme le PS avait compté un Mitterrand à francisque.

Le « monstre » idéal de la presse mainstream pour nazifier le FPÖ n’est autre que l’un de ses fondateurs, Friedrich Peter. Né en 1921 dans l’humiliation du traité de Versailles, dans une Autriche passée d’un empire millénaire s’étendant de Trieste à Lviv à la taille d’un timbre poste, Friedrich Peter adhère dès son plus jeune âge au national-socialisme pour devenir Obersturmführer pendant Barbarossa. Emprisonné pour cela au sortir de la guerre, il est libéré et poursuit une carrière politique en fondant dans les années 1950 ce qui deviendra le Freiheitliche Partei Österreich (FPÖ). La partie de l’histoire que les médias mondialistes actuels ne vous raconteront pas sur Friedrich Peter, c’est que c’est grâce à lui que le Parti socialiste autrichien (SPÖ) du célèbre chancelier Bruno Kreisky pu, en 1970, former une courte majorité capable de reprendre le pouvoir à l’inamovible centre droit (ÖVP). Ce que ces médias vous diront encore moins, c’est l’histoire de la relation qui unira les deux hommes : celui qui est encore aujourd’hui considéré comme l’homme politique le plus respecté de toute l’histoire de la république d’Autriche, Bruno Kreisky, autrichien de confession juive, ayant fui lui-même le régime nazi en 1937 et qui sera réélu à la tète du pays pour trois mandats consécutifs (de 1970 à 1983), ne reniera jamais ni son association politique ni son amitié avec Friedrich Peter.

Au début des années 30, Kreisky n’est qu’un jeune activiste socialiste qui rêve du Grand Soir avec lequel Rosa Luxemburg a harangué les foules. Sous le gouvernement Dollfuss de l’entre-deux-guerres, ce militantisme vaut le même traitement que celui infligé aux jeunes nationaux-socialistes : la matraque et la prison. Kreisky est arrêté le 31 janvier 1935 et mis en cellule avec d’autres « éléments subversifs », des communistes, bien sûr, mais aussi des nationaux-socialistes, parmi lesquels Egon Müller-Klingspor, Josef Weninger ou encore le futur fondateur du FPÖ Friedrich Peter. Kreisky a donc connu Peter dans les geôles du gouvernement Dollfuss. Il raconte qu’en partageant une cellule avec ces rivaux politiques rencontrés dans les bastons des rues de Vienne, certains d’entre eux devinrent des amis jusque dans l’après-guerre. Kreisky raconte qu’un jour, l’un de ses compagnons de cellule, le national-socialiste Josef Weninger, rédigea un message sur du papier à cigarettes et pria Kreisky de remettre ce billet à son avocat afin que ce dernier le remette lui-même à l’avocat de Weninger. L’entrée inopinée d’un gardien porta Kreisky à saisir le papier à cigarette des mains de Weninger et à l’avaler. Weninger le remercia de ce geste juste après avec effusion, car le contenu rédigé sur ledit papier l’eût conduit à la potence. Au cours de l’année 1937, soit quelques années après leur sortie de prison et la reprise de leurs activismes respectifs, le parti nazi prendra de la voilure en Autriche et Weninger verra l’Anschluss venir. Il contactera alors son ancien comparse de cellule juif pour l’enjoindre de quitter le pays avant que les choses se gâtent. Kreisky rejoindra alors la Suède, et n’oubliera jamais le geste du « nazi » Weninger.

La guerre passée, et à l’aube de devenir chancelier, Kreisky aura gardé de Friedrich Peter, alors chef du FPÖ, le souvenir d’un homme droit, en dépit du camp que ce dernier choisit durant le second conflit mondial. Il semble également qu’en tant que chancelier, Kreisky n’avait d’autre soucis que l’unité du peuple autrichien et savait que la réconciliation nationale en était la condition sine qua non. Il déclara :

« Da ich verstanden habe, warum Leute wie er (Friedrich Peter) Hitler-Anhänger wurden (…), ist mein Verhältnis zu ehemalige Nazis ein anderes. »

« C’est parce que je pense avoir compris pourquoi des personnes comme lui (Friedrich Peter) devinrent des adeptes de Hitler, que mon rapport avec les ex-nazis est différent. »

Comprendre : différent de la haine tribale ad vitam æternam simpliste fixée dans les procès-verbaux de Nuremberg.

C’est ce positionnement, ainsi que son antisionisme conséquent qui vaudront à Kreisky d’être attaqué sur sa relation avec l’ex-Obersturmführer Friedrich Peter. Le même Friedrich Peter que la presse mainstream balance aujourd’hui au visage de Herbert Kickl, qui, lui, ne bénéficie pas du « sang de la mère » qui permit jadis au chancelier socialiste de défier ses coreligionnaires (et détracteurs) sionistes.

Kickl sait que, contrairement à Kreisky, il n’a pas dans sa pogne les cartes suffisantes pour affronter le lobby sioniste en face, il sait qu’il doit opter pour la stratégie du dos rond et éviter à tout prix les peaux de banane nazifiantes que les gauchistes lui balancent sous les pompes. De plus, il sait que les Palestiniens vivent trop loin des préoccupations de ses électeurs du FPÖ. Il limite donc son anti-mondialisme aux dossiers LGBTQ+, antivax, anti-immigration, anti-guerre en Ukraine. Pour soutenir le peuple palestinien et les morts de Gaza, il laisse le Parti communiste autrichien prendre la tête des manifs. Et puis sa non-condamnation d’Israël présente pour Kickl trop d’avantages en matière de realpolitik : elle lui permet de porter la contradiction aux bourgeois de gauche qui le traitent d’antisémite, et de revendiquer pour son compte l’autodétermination assumée des Israéliens quand ils envoient chier les instances internationales qui tentent de leur coller un blâme.

Différentes époques, différents paradigmes géopolitiques

Kickl n’emprunte pas la voie sur laquelle le chancelier Kreisky s’engagea en défiant frontalement les instances sionistes mondiales. Premier homme politique européen occidental à rencontrer Yasser Arafat dans les années 70 et à reconnaitre l’OLP comme force politique légitime en Palestine, Bruno Kreisky adressera une fin de non-recevoir aux ordres de Golda Meir dans la prise d’otages de Marschegg en Basse-Autriche, construira une amitié jamais reniée avec Mouamar Khadafi suite à la prise d’otages de l’OPEC à Vienne par Carlos, et n’aura de cesse de dénoncer le caractère raciste de la politique de l’État hébreu. Il fera tant pour la reconnaissance de la Palestine qu’il deviendra une véritable idole dans le monde arabe, et allumera à son égard en Israël la haine rabique la plus implacable. Refusant jusqu’au bout d’être le Pierre Mendès-France (ou le Dominique Strauss-Kahn) autrichien qu’Israël eût voulu voir à la tête de l’ancienne terre des Habsbourg, Bruno Kreisky trouvera son ennemi le plus acharné en la personne de Simon Wiesenthal, le « chasseur de nazis » originaire de Galicie, agent du Mossad dès 1950, apôtre du sionisme révisionniste de Jabotinsky, et qui fournira à Vienne avec son Centre des archives sur l’Holocauste des bureaux aux services secrets israéliens et une machine à tenir les goyim autrichiens sous la coupe du repentir. Wiesenthal sera chargé par sa Kommandantur de Tel-Aviv de détruire ce juif Kreisky qui constitue un obstacle à la politique de colonisation et de réalisation de l’Eretz Israël, et c’est sur sa relation avec l’ex-Obersturmführer Friedrich Peter, fondateur du FPÖ, que Wiesenthal attaquera derechef le chancelier. Ce dernier devinera la main de l’État profond israélien derrière les agissements de son compatriote, et ne cédera jamais à ce procès d’intention ad Hitlerum. Cette confrontation légendaire entre les deux juifs autrichiens, ayant tous deux perdu des proches dans les KZ de Pologne, mettra en exergue un point névralgique de la catharsis post-guerre de l’Autriche : la voie de la réconciliation nationale prônée par Kreisky, ou celle de la dette shoatique ad vitam æternam prônée par Wiesenthal. Mais ce qui aura le plus le don de mettre Kreisky hors de lui sera la propension de ses détracteurs sionistes à user de la Shoah pour s’ériger en autorité morale, alors qu’un Wiesenthal ne semble pas du tout avoir fait une « bonne guerre » et aurait été, selon Kreisky, un zélé fonctionnaire du Judenrat de Lemberg (Lviv) chargé de donner à la Gestapo les listes des coreligionnaires à rafler.

Kreisky se débattra donc comme un lion contre les méthodes qu’il qualifiera de « mafieuses » des services israéliens pour le détruire : campagnes médiatiques de diffamation, enlèvement de son frère Paul, de grande fragilité psychique et émigré en Israël, afin qu’il raconte des saloperies sur son frère chancelier. La presse américano-sioniste qualifiera Kreisky de « self-hated jew » (juif qui se déteste) ou de « Hof-Jude » (juif de cour). Dans ses mémoires, le chancelier socialiste juif antisioniste dira n’avoir pas eu au cours de son existence de pires ennemis que les juifs sionistes, et opposera jusqu’à la fin de sa vie à ces derniers sa Weltanschauung universaliste de juif assimilé.

Citons-le :

« Ich lehne den Rassenstandpunkt ab, ebenso den Anspruch Israels, die natürliche Heimat aller Juden zu sein - er beruht auf einer historischen Fiktionen. Es ist die Heimat derer, die nirgends anders eine Heimat haben. Meine Heimat ist Österreich und war es zur jede Stunde - auch als Nazis hier herrschten, genau wie Österreich die Heimat meiner Vorfahren seit hunderten Jahren war. »

« Je rejette l’idée d’appartenance à une race, tout comme je rejette la prétention d’Israël à être la patrie naturelle de tous les juifs – ce postulat ne repose sur rien d’autre que sur une fiction historique. Israël est la patrie de ceux qui n’ont de patrie nulle part. Ma patrie est l’Autriche, et elle le fut à chaque instant, même quand les nazis y régnaient, comme l’Autriche a été la patrie de mes ancêtres depuis des siècles. »

Une citation que Herbert Kickl ne rechignerait probablement pas à méditer. Pour l’instant, l’actuel chef du FPÖ a certes remporté le scrutin national de ce dimanche 29 septembre 2024, mais il n’est pas encore chancelier. Il lui faut pour cela trouver un parti prêt à former un gouvernement avec son FPÖ, et de l’extrême gauche au centre droit, tous jurent leurs grands dieux que jamais ils ne feront alliance avec la bête immonde. Ces politiciens politiquement corrects mentent comme toujours : bien-sûr qu’ils iront à la soupe, ils attendent juste les ordres de la communauté qui seule autorise par son adoubement l’attribution des portefeuilles ministériels.

La question J est bien la question la plus centrale (et la plus cachée) dans la partie de billard à trois bandes qui va se jouer à Vienne dans les jours à venir. C’est le B’nai B’rith de la capitale autrichienne qui va décider si le FPÖ peut ou non constituer un gouvernement, et c’est lui qui donnera son feu vert au parti choisi pour aller s’allier à la bête immonde et sagement constituer un gouvernement de coalition. Ce feu vert sera donné selon les mêmes termes que ceux qui autorisent Victor Orbán à gouverner sa Hongrie : « Vous voulez débarrasser la Hongrie de vos immigrés musulmans, nous voulons débarrasser Israël des palestiniens ! Faisons un deal ! » Herbert Kickl regarde donc le B’nai B’rith viennois par dessus la table de billard et leur dit : « Depuis le 7 Octobre, il semble que vous racliez les fonds de tiroirs à l’ONU pour trouver des signatures ! Laissez-moi mener peinard mon populo-souverainisme en Autriche, et vous pourrez compter sur la nôtre ! »

Mais comme durant le pacte germano-soviétique de 1940, les protagonistes qui concluent ces accords restent et demeurent des ennemis héréditaires. Les queues de billard peuvent vite servir à autre chose qu’à taper dans une boule blanche pour en toucher une rouge. Dans ce jeu de « je te tiens, tu me tiens, par la barbichette », qui de Kickl ou du B’nai B’rith rira le premier ? Le pouvoir du FPÖ et de ses 29 % d’électeurs autrichiens fait pâle figure en comparaison du pouvoir du Congrès juif mondial, mais qui sait si les racines de quelques Autrichiens de souche sur leur sol historique ne seront pas plus solides et pérennes que celles des sionistes en Palestine ?

Charles Chevalier

Le dernier Charles Chevalier sur E&R

Kickl sur liste noire malgré ses 29 %

 






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13 Commentaires

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  • #3431919
    Le 2 octobre à 14:56 par francky
    Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

    Et en Allemagne ça bouge dans le bon sens :

    Une recomposition du paysage politique allemand est également en cours face au spectre d’une Troisième Boucherie Mondiale… Sahra Wagenknecht de la gauche allemande brise un tabou et tente l’Union sacrée entre les souverainistes-pacifistes de gauche comme de droite, contre les globalistes-bellicistes, en s’alliant avec l’AFD, pour manifester à Berlin le 3 octobre à midi, contre le risque de mondialisation des conflits en cours, en Ukraine et au Proche-Orient :

    • « Manifestation pour la paix à Berlin », Emma

     

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  • #3431939
    Le 2 octobre à 15:35 par Paul
    Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

    A partir de 1945 les Autrichiens racontaient que Beethoven était autrichien et qu’Hitler était allemand - pour se démarquer de l’Allemagne "génocidaire" ...

     

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  • #3431980
    Le 2 octobre à 17:16 par La charrue après les boeufs
    Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

    Forteresse Autriche me fait penser à Forteresse Europe, une liste nationaliste présentée aux élections européennes du 9 juin 2024 dont le programme est en rupture totale avec l’habituelle opposition droite/gauche.

     

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  • #3432028
    Le 2 octobre à 19:04 par anonyme
    Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

    Bon, je commence à comprendre ! Festung veut dire "Forteresse".

    Maintenant, il me manque le 2e mot, utilisé par Xavier Moreau, qui parle souvent de "Festung" + un mot que je je comprends pas (et dont la syllabe finale est "el").

    Je crois que l’expression est employée pour désigner la défense désespérée de Berlin, dans les derniers jours de la 2e guerre mondiale.

    Y a-t-il quelqu’un ici, avec un niveau Lycée en allemand, qui pourrait enfin m’éclairer sur cette expression que je n’arrive jamais à retenir chaque fois que X. Moreau en fait usage ?

     

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    • #3432306
      Le 3 octobre à 10:19 par anonyme
      Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

      Tu veux parler des 12 jeunes gens français de la division Charlemagne, derniers combattants de Berlin, fusillés sans procès par Leclerc ?

       
    • #3432310
      Le 3 octobre à 10:28 par Köbi
      Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

      Befehl, ce qui est un ordre en allemand

       
    • #3432423
      Le 3 octobre à 13:08 par Knokke
      Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

      Le mot allemand qu’emploie Xavier Moreau en référence à la deuxième guerre mondiale, particulièrement sur le Front de l’Est, est "Festungsbefehl", formé des mots Festung (forteresse) et Befehl (ordre). C’est un concept cher à Hitler, qui signifie "ordre de se fortifier et de tenir à tout prix", dont l’exemple type est la bataille de Stalingrad, mais qui devait aussi s’appliquer à Berlin à la fin de la guerre. C’est ce genre de (mauvaise) stratégie jusqu’au-boutiste qu’affectionnent les idéologues au contraire des réalistes, comme Zelensky et ses sbires, qui ont donné l’ordre de se "fortifier et tenir jusqu’à la mort" Mariupol, Bakhmut et Avdeevka (entre autres), ce qui conduit à l’encerclement par des forces supérieures et la destruction assurée.

       
    • #3432573
      Le 3 octobre à 18:17 par anonyme
      Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

      @Knokke. Tenir à tout prix est la seule alternative quand tes ennemis veulent une guerre à mort et une reddition sans condition ! Aucune paix, aucun armistice, n’était accepté par les Alliés ! Ils voulaient détruire l’Allemagne et exterminer le plus d’Allemands possible ! Ce qu’ils ont fait.

       
    • #3432709
      Le 4 octobre à 02:46 par anonyme
      Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

      Merci ! J’vais maintenant être un cador aux diners du samedi soir, grace au mot "festungbefhel" !

       
    • #3433459
      Le 5 octobre à 11:03 par Olivier
      Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

      @anonyme. Les 12 malheureux n’avaient pas combattu à Berlin car ils ont été fusillés à Bad-Reichenhall non loin de Berchetesgaden.
      Les habitants du coin y avaient construit un petit mémorial qui est toujours bien entretenu.

       
  • #3432060
    Le 2 octobre à 20:11 par SOT CRADE
    Die Festung Österreich : la forteresse Autriche

    Quel magnifique article !

     

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