Au début du XXe siècle, alors que le progrès technique fait naître une nouvelle forme de criminalité, la police est totalement démunie. Elle manque de coordination et n’a pas les moyens nécessaires pour mener à bien enquêtes et interpellations. Partout les malfrats sèment la terreur : les Apaches dépouillent les bourgeois dans les rues de la capitale, la bande à Bonnot défie l’autorité, et en province d’autres groupes comme la bande Pollet ou encore les Chauffeurs de la Drôme terrorisent la population. Bien conseillé par un certain Célestin Hennion, Georges Clemenceau décide alors de la création d’une nouvelle force : les brigades régionales de police mobile. Mieux entraînées, mieux dotées, plus opérationnelles, celles que l’on surnommera plus tard les « Brigades du Tigre » vont rapidement faire des miracles et marquer les débuts de la police moderne en France.