La conservatrice maltaise Roberta Metsola a été élue mardi présidente du Parlement européen, obtenant la majorité absolue dès le premier tour du scrutin, en dépit de son opposition à l’avortement, qui a suscité de nombreuses critiques.
[…]
Mais son opposition résolue à l’interruption volontaire de grossesse, conforme à celle, intransigeante, de son parti à Malte, dernier pays de l’UE où elle est complètement interdite, passe mal. En 2015, les eurodéputés maltais du parti nationaliste avaient affirmé que l’avortement demeurait « une ligne rouge » à ne pas franchir et qu’il était hors de question que l’UE s’empare de ce sujet.
L’opposition à l’IVG de Roberta Metsola est « son point de fragilité », reconnaît un eurodéputé, soulignant a contrario sa défense des droits LGBTI, une position pas forcément très répandue dans son groupe parlementaire.
Tentant de surmonter ce grand écart entre son île et le cœur de l’Europe, Roberta Metsola a assuré au journal Malta Today qu’à la tête de l’institution, son « devoir sera de représenter la position du Parlement », y compris sur les droits sexuels et reproductifs. « Si je suis élue, je ferai mon devoir comme je l’ai toujours fait », a affirmé celle qu’on peut voir sur une de ses vidéos faire le signe de croix avant des moments importants.
Lire l’intégralité de l’article sur bfmtv.com