Les membres de la Commission européenne vont devoir apprendre à tenir leur langue. La commissaire européenne à l’égalité Helena Dalli a lancé fin octobre un guide interne pour la communication inclusive. Celui-ci prohibe nombre d’expressions jugées stigmatisantes selon les genres, les identités sexuelles, les origines ethniques ou la culture, révèle dimanche 28 novembre le quotidien italien Il Giornale.
C’est pas nous, c’est Valeurs actuelles qui a tiré le premier sur la grosse bonne femme dont la fonction est, attention, commissaire européen à l’Égalité, ce qui ressemble à l’ex-fonction de la Schiappa sous le gouvernement d’Édouard Philippe.
Helena est maltaise, mais n’essayez pas de la draguer : elle déteste le sexisme, le machisme et le virilisme à un point assez effrayant. On ne sait pas ce que les hommes – ou un homme – lui ont fait, mais elle a dû garder un mauvais souvenir de quelque chose. Espérons qu’elle ne va pas nous déterrer un viol ou une agression un jour, car là, on risque, nous les 250 millions de mâles européens, de prendre cher.
Refuser une avance sexuelle... et financière
À propos de machisme, de viol et de drague, car aujourd’hui, y a plus tellement de nuances, on vient d’apprendre que la jolie Aurélie Filipetti a été punie financièrement pour n’avoir pas cédé aux avances du beau Jérôme Cahuzac, le porteur de valises de cash du PS en Suisse.
@aurelifil affirme, dans #VIPol, "avoir refusé des avances de Jérôme Cahuzac"
"À cause de cette histoire, ma réserve parlementaire a été réduite au strict minimum", a-t-elle continué, ajoutant que François Hollande "ne l'a pas crue" pic.twitter.com/lVOdKIQ8to
— franceinfo plus (@franceinfoplus) November 29, 2021
« Ta tête entre mes cuisses et ta langue glissant en moi, lapant ma vulve (…) tu me léchais et je fondais longuement dans ta bouche (…) j’écartais davantage encore mes jambes pour que tu puisses (…) m’embrasser aussi profondément que si mon sexe avait été ma bouche pour te répondre. » (Extrait du roman d’Aurélie)
On ne sait pas si la fine Aurélie valide les propositions de la grosse Helena, mais le contenu du rapport est assez éradiquant, pour nous les hommes :
De manière générale, ce rapport suggère que personne ne doit être identifié par sa particularité ou alors d’une manière qui ne soit pas offensante. L’utilisation du masculin « par défaut » doit ainsi être prohibée et l’adresse « Mesdames et Messieurs » remplacée par « chers collègues ».
On dirait qu’on est en train de nous effacer des textes ! Mais il n’y en a pas que pour les hommes, il y en a aussi pour les chrétiens, écrit l’hebdo fou d’amour pour Zemmour :
De même, il juge que faire référence à des éléments de la culture chrétienne revient à « partir du principe que tout le monde est chrétien ». Il recommande donc de supprimer les références à Noël et de parler plutôt de « vacances ». Les noms chrétiens comme « Marie » ou « Jean » sont à bannir dans les exemples que pourrait donner la Commission.
Achtung, le plus drôle est à venir :
Même l’expression « colonisation de Mars » est jugée négative car elle rappellerait le colonialisme, et il faut lui préférer « l’envoi d’humains sur Mars ».
Sacrée Helena, toujours le mot pour rire ! On comprend qu’elle n’ait pas trop envie d’un Trump ou d’un Salvini à la tête de l’Europe, elle finirait probablement, vu son talent réel, bonniche dans les travées du Parlement, voire dame pipi dans les locaux de la Commission. On a l’air de se moquer d’Helena en la traitant de grosse, mais on n’a rien contre les grosses, au contraire : c’est juste elle.
Plus dangereux, ou plus grave, c’est cette tendance à l’inclusivité dans les textes européens, c’est-à-dire bientôt dans notre réalité, puisque c’est l’UE qui décide et non plus la France, qui se rapporte aux migrants. Le pire, c’est que tout est écrit. Comme les Évangiles.
La Commission a présenté aujourd’hui le plan d’action en faveur de l’intégration et de l’inclusion pour la période 2021-2027. Ce plan d’action promeut l’inclusion pour tous, reconnaît l’importante contribution des migrants à l’UE et s’attaque aux obstacles qui peuvent entraver la participation et l’inclusion des personnes issues de l’immigration, nouvellement arrivées ou disposant déjà de la citoyenneté, dans la société européenne. Il repose sur le principe selon lequel l’intégration inclusive nécessite des efforts tant de la part de la personne que de la communauté d’accueil et prévoit de nouvelles actions qui s’appuient sur les réalisations du plan d’action précédent de 2016.
Écoutons maintenant Margaritis Schinas, vice-président chargé de la promotion de notre mode de vie européen :
« L’inclusion est l’incarnation même du mode de vie européen. Les politiques d’intégration et d’inclusion sont essentielles pour les nouveaux arrivants et les communautés locales, et elles contribuent à des sociétés cohésives et à des économies fortes. Toute personne ayant le droit d’être en Europe devrait avoir accès aux outils dont elle a besoin pour réaliser pleinement son potentiel et assumer les droits et obligations qui régissent notre Union. »
Euh, dis, Margaritis, t’es pas plutôt chargé de la promotion du mode de vie africain, ou anti-européen ?
Et maintenant, place au mélange entre le rire et la stupéfaction, avec cette déclaration d’Ylva Johansson, commissaire aux affaires intérieures :
« Les migrants font partie intégrante de notre société. Tout le monde a un rôle à jouer pour rendre nos sociétés cohésives et prospères. L’intégration et l’inclusion impliquent d’écouter les communautés de migrants et de faire en sorte que chacun puisse jouir de ses droits, quelle que soit son origine. L’intégration inclusive consiste à fournir les mêmes outils et le même soutien pour contribuer à la société, afin que les migrants puissent exploiter pleinement leur potentiel et que nos sociétés tirent parti de leurs atouts et de leurs compétences. »
N’allez pas croire qu’on balance ça par racisme, bien au contraire. C’est l’innocence stupéfiante, ou alors l’extrême cynisme de nos eurodirigeants qui nous interpelle. Soit ce sont des gauchistes abrutis qui croient au père Noël du migrant qui va apprendre tout Victor Hugo par cœur, avant de faire une thèse sur les dangers cellulaires de la protéine spike, soit ce sont des destructeurs d’Europe, des termites, des taupes dans notre système politique commun. Il n’y a pas d’alternative, comme souvent : on a soit affaire à d’énormes cons, soit à d’incroyables salauds.
Peut-être y a-t-il un mélange des deux, un 80/20, des teneurs variables en connerie et saloperie...
L’intégration des migrants dans l’UE (24/11/2020)
La grande question : la pandémie est-elle sexiste ?