@didi Je suis en Casamance, ancienne région chrétienne réislamisée du Sénégal (pays qui a, lui aussi, expulsé Kemi Seba). Ici, comme en France, les médias entretiennent cette image épidermique, au mieux simpliste, souvent mensongère, du "blanc-catho-colon-raciste" tenant sa richesse de l’exploitation des noirs et de l’Afrique.
Par exemple, en ce moment passe à la télé, à une heure de grande écoute, un feuilleton avec d’ignobles esclavagistes italiens (!), dont la ferveur catholique est ostensible jusqu’au ridicule. Pourtant, et le sujet est asses documenté sur ER, rien n’est plus opposé à la réalité historique.
L’église catholique a très tôt œuvré contre l’esclavage, en le condamnant dès l’Antiquité, alors que tous les peuples le pratiquaient sans vergogne, obligeant les nouveaux convertis à affranchir leurs esclaves. Elle a puni l’esclavagisme d’excommunication ipso facto, punition la plus sévère. Elle a créé plusieures congrégations pour la libération des esclaves. Des religieux allaient jusqu’à se livrer eux-mêmes comme esclave pour obtenir la libération des autres.
Les catholiques furent de très nombreuses victimes de l’esclavage judéo-musulman, traite qui concerna autant les blancs (et blanches) que les noirs, employés les uns comme les autres dans le monde musulman (bons ou mauvais musulmans ?..) Réalité d’autant plus occultée que leur castration systématique ne leur laissa aucun descendant (combien de noirs en Turquie ?)
D’un autre côté, pendant une période plus courte mais intense, eu lieu la traite transatlantique, déportation massive de noirs, réputés pour leur physique et leur résistance à la chaleur des champs de cotons et canne à sucre, que les négriers européens échangeaient à des intermédiaires africains contre des babioles, puis emmenaient en Amérique dans des conditions inhumaines dont beaucoup ne survivaient pas. Pourtant ceux-ci, n’étant pas castrés, à cause de la difficulté de réapprovisionnement, eurent une nombreuse postérité aujourd’hui très visible.
Si l’on regarde de plus près ce commerce, on s’aperçoit qu’il est très largement dominé par des juifs, seulement concurrencés par une minorité de protestants, qui n’étaient pas concernés par l’interdit catholique. Toute la chaîne de ce trafic était juive, depuis le banquier jusqu’à l’acheteur final, en passant par l’équipage du bateau. Les marchés aux esclaves américains étaient fermés le jour du sabbat, faute de clients et de marchands.
On en vient au Talmud..
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