La plupart de ces vidéos ont été extraites du YouTube de la DGSE.
Comme chaque année, la DGSE publie des rapports afin de dresser le bilan des concours qu’elle organise. Et il en ressort que le niveau des candidats est très hétérogène, même si ceux-ci sont diplômés de l’enseignement supérieur. Qui plus est, le comportement de certains d’entre-eux interroge…
Ainsi, l’an passé, le concours externe d’attaché [catégorie A] de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] a attiré 1500 candidats, pour seulement 26 places offertes. Autant dire que la concurrence s’annonçait rude. Du moins à première vue.
En effet, sur les 1500 inscrits, 1139 se sont présentés à l’épreuve de spécialité du concours [géopolitique, administration générale, informatique, arabe, russe et chinois]. Et seulement 137 ont été déclarés admissibles aux épreuves orales, qui se sont déroulées entre le 8 mars et le 14 avril 2021.
Dans le détail, s’agissant de la spécialité « géopolitique » [16 places offertes, NDLR], le rapport du jury note ainsi que d’un « point de vue général, un très grand nombre de copies révèle une méconnaissance des attendus d’un concours administratif de catégorie A : en termes de niveau tout d’abord, avec des copies très insuffisantes sur les connaissances, sur la rédaction et/ou sur la structuration des idées ».
En outre, poursuit le rapport, « un nombre important de copies propose une analyse et une réflexion faibles, les réponses étant très descriptives, uniquement factuelles [des listes d’exemples] et non problématisées ». Et certains candidats ont même lancé de « véritables diatribes mal venues dans le cadre d’un concours de la fonction publique ». Enfin, le document souligne aussi qu’un « nombre non négligeable de copies pose également la question de la maîtrise du français, avec de très rares copies exemptes de fautes et d’anglicismes ».
Pour la spécialité « administration générale », un constat analogue a été établi. « Si les carences en orthographe n’ont pas été prises en compte dans l’évaluation, elles ont été jugées assez préoccupantes compte tenu du niveau de diplôme des candidats », lit-on dans le rapport, lequel note que « c’est l’absence de raisonnement qui caractérise globalement les copies », la « mobilisation de connaissances n’étant pas relayée par une capacité à poser le sujet et à “se battre” avec ».
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« Beaucoup de remarques formulées par les jurys des années précédentes demeurent valables pour la session 2020. De manière générale, le jury estime que le niveau global des candidats était très hétérogène, et ce alors que la majorité d’entre eux présentaient des cursus universitaires de deuxième cycle, des passages par des grandes écoles comme Sciences Po ou par des préparations aux concours de la fonction publique [IPAG, CPAG ou prép’ENA] », avance cet autre rapport.
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