La Cour européenne des droits de l’homme faillit à sa mission en empêchant la France de faire respecter les droits de la femme et de l’enfant.
La CEDH vient une nouvelle fois de condamner la France pour avoir refusé de retranscrire à l’état civil français les actes de naissance d’enfants nés de mères porteuses à Bombay (Inde) en 2009 et 2010.
Alors que la mission de la CEDH est de défendre les droits de l’homme, cet arrêt confirme que la Cour accepte le principe de la GPA alors même qu’elle consiste à louer des femmes et à opérer un trafic international d’enfants. Les filières économiques de la GPA sont évidemment à but lucratif pour les nombreux intermédiaires : agences, personnel médical, avocats…
Le 3 octobre 2014, Manuel Valls déclarait au quotidien La Croix que « la GPA est, il faut le dire, une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes ». Et il assurait que « en tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA ».
Constatant que les décisions de retranscriptions commencent à se succéder, La Manif Pour Tous appelle le Premier ministre à mettre enfin en acte ses paroles en faisant appel de cette décision de la CEDH.
Lire la suite de l’article sur lamanifpourtous.fr
Plus d’informations sur cette décision : « La France encore condamnée pour ne pas avoir reconnu la filiation d’enfants nés de GPA » (20minutes.fr)