« Aucune décision anti-israélienne scandaleuse ne nous empêchera – et particulièrement pas moi – de continuer à défendre notre pays de quelque manière que ce soit », a déclaré le Premier ministre israélien dans un message vidéo adressé à ses concitoyens, jeudi 21 novembre.
Benyamin Netanyahou faisait allusion à la décision de la Cour pénale internationale d’émettre des mandats d’arrêt contre sa personne, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, limogé du gouvernement début novembre.
Les États-Unis, pour leur part, « rejettent catégoriquement » cette décision, a réagi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, estimant que « la CPI n’était pas compétente juridiquement dans cette affaire ».
Une décision « antisémite » selon Benyamin Nétanyahou
Ces mandats ont été émis « pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre ». Le Premier ministre israélien a qualifié cette décision d’« antisémite », s’estimant victime d’un nouveau « procès Dreyfus ». Yoav Gallant juge pour sa part que cette décision constitue un « dangereux précédent ». La CPI a « perdu toute légitimité » en émettant des « ordonnances absurdes », a de son côté réagi le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar.
Un mandat d’arrêt contre le chef de la branche armée du Hamas
La CPI a par ailleurs lancé un mandat d’arrêt visant Mohammed Deif, dont l’armée israélienne a toutefois annoncé la mort en août, « pour des crimes contre l’humanité et crimes de guerre ».
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