Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

Note de la Rédaction

On a bien conscience, au département Critique ciné d’E&R, qu’en ne regardant que les bandes-annonces, on risque de passer à côté d’un chef d’œuvre. Mais jusqu’à présent, notre paresse endémique et notre mauvais esprit nous ont donné raison.

Pendant le match au sommet entre le PSG et le Bayern Munich, en Ligue des champions, mardi 14 février, la chaîne détenue par Vivendi et la famille Bolloré montrait des images, dans les tribunes du Parc de princes, de l’acteur Tahar Rahim, président de la cérémonie, et de Jamel Debbouze, qui sera l’un des maîtres d’une cérémonie préparée dans les moindres détails par Maxime Saada. (...)

Cette année, Maxime Saada a convaincu Jamel Debbouze et Jérôme Commandeur de faire partie du collectif des maîtres de cérémonie qui remettent les récompenses, collectif qui comprend également Alex Lutz, Léa Drucker, Leïla Bekhti, Emmanuelle Devos, Eye Haïdara, Ahmed Sylla et Raphaël Personnaz. (Le Point)

Les César, c’est la grande soirée tragi-comique du cinéma non français. Tragique parce que ce secteur culturel salopé par la propagande est en perdition, comique parce que ses participants ne se rendent absolument pas compte qu’ils sont grotesques. La consanguinité, ça pardonne pas.

 

On commence avec En corps, fulgurant jeu de mots de l’inévitable Klapisch, qui célèbre la Femme, la deuxième vie, le féminisme. On dirait une réclame pour le Planning familial et la théorie du genre con.

 

 

Ensuite, Les Amandiers, l’histoire d’un VPN (vilain pervers narcissique) qui embête une femme parfaite, souffrante, féministe. On a déjà parlé des histoires glauques de la fille Tedeschi.

À cours d’idées, les réalisateurs bourgeois ne parlent plus que de leur cul. Avant, c’était sur le mode romantique charmant ; aujourd’hui, c’est sur le mode psychologique victimaire MeToo. Triplement repoussant.

 

 

Nous vient Pacifiction - Tourment sur les îles, un film sur les méchants Français qui font péter des bombes nucléaires du côté de Tahiti, taxé par Libé d’« immense film ».
Quand on connaît le goût de chiottes de ce canard déchu, on est en droit de se méfier.

 

 

On passe à L’Innocent, une comédie de et avec l’indécrottable Louis Garrel, flanqué du toujours juste Roschdy Zem (attention à tes fréquentations, Rosch), un Garrel qui symbolise à lui tout seul la magnifique consanguinité de la grande famille du cinéma. Roschdy, sors de ce film !

 

 

Malgré ces bandes-annonces flamboyantes, le clou de la Nuit sera vraisemblablement le court-métrage de Stéphanie Halfon (on évite les vannes faciles, merci) baptisé Les Vertueuses, qui devrait toucher au moins 10 César, dont celui de la Meilleure communauté.
Accrochez vos ceintures de bombes H, et dites-vous bien qu’on n’a pas retouché d’un poil au synopsis de Wiki :

Etel, neuf ans, juive orthodoxe, voue un amour démesuré à sa mère Miriam, dont elle recherche les attentions. Quand Etel a ses règles pour la première fois, Miriam la regarde enfin comme une femme. Etel est ravie, jusqu’à ce qu’elle découvre que dans sa religion les femmes réglées sont impures. Une gynécologue lui propose une solution : freiner sa puberté précoce.

Visionnez cet extraordinaire « court » de 28 minutes – quand même ! – en cliquant sur un des milliers de pixels de cette tendre image :

 

 

En concurrence directe avec la précoce Anne Frank 2023 qui a ses règles, on a Haut les cœurs, qui peut lui mettre sa race avec sa puissante charge antiraciste.

Kenza 15 ans et son petit frère Mahdi se mettent régulièrement en scène sur les réseaux sociaux dans une escalade de cruautés et d’humiliations. Aujourd’hui dans un bus, Kenza met son frère à l’épreuve : il doit faire une déclaration d’amour à Jada, une fille de son âge que Mahdi aime en secret mais qui ne le connaît pas.

 

Dans le genre naze, on va finir sur Le Roi David, qui ressemble à une vidéo de Brut ou Konbini. C’est dire.

 

 

Voilà, on a fait le tour du merdier, maintenant, à vous de vous équiper pour y échapper.

Pour échapper à la Nuit des César, le VPN eniKma !

Le VPN eniKma est un VPN militant que nous conseillons à nos lecteurs. Il est développé par une équipe qui connaît particulièrement les problématiques de sécurité et de confidentialité auxquelles sont confrontés ceux qui ne pensent pas comme il faut. Le VPN eniKma n’est pas une multinationale du VPN qui transmet les données de ses clients, sponsorise des youtubeurs, ou vend des abonnements qui engagent sur 3, 4 ou 5 ans. Cela a un prix, mais aussi une valeur inestimable.

 

Le karma, sur E&R

 






Alerter

91 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3129515
    Le 25 février 2023 à 16:12 par Apis1903
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    Les 1ers rôles ne valent même pas les seconds rôles des années 50/ 60/70/80....Cauchemard.

     

    Répondre à ce message

    • #3129615
      Le Février 2023 à 19:19 par VIVACHAVEZ
      La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

      Il a été demandé à André Hunnebelle pourquoi il employait dans ses films des seconds couteaux comme Attal ou Zardi. Il a déclaré que Raimu disait que dans le gigot, ce n’est pas la viande qui est bonne, mais les pointes d’ail.

       
  • #3129542
    Le 25 février 2023 à 16:59 par Clem4484
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    Rien à faire des simagrées wokistes. Benoît Magimel, deuxième César de suite. L’un des meilleurs acteurs de sa génération. Il ne lui reste plus qu’à jouer un rôle viril dans un film populaire. J’y crois

     

    Répondre à ce message

  • #3129550
    Le 25 février 2023 à 17:20 par montesquioux
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    sur allo ciné, où le public est excellent dans ces critiques du cinéma, un fan du film nous explique pourquoi la nuit du 12 a raflé la mise

    Contrairement à ce que le pitch pourrait laisser penser, ce n’est pas (que) un film d’enquête policière et d’affaire non résolue. Non, c’est un film sur les rapports femmes hommes, sur la violence masculine, sur un monde d’hommes, où les hommes assissent et brûlent vives des femmes et où seuls d’autres hommes sont en charge de les arrêtera, un monde d’où les femmes sont exclues, soit victimes, soit coupables d’aimer la vie et d’aimer aimer. Dominik Moll met en scène et réalise ce cheminement policier au cœur des violences masculines contre les femmes avec une originalité, une maîtrise et une humanité dans sa manière de filmer chacun de ses personnages qui relève du chef d’œuvre.

    plus loin un autre commentateur, plus acide et moins fan me dit pourquoi , je n’irais pas voir ce film

    C’est ça le cinéma français ? Acclamé par la critique française ? Un somnifère de 2 heures qui paraissent le double. Lent, plat, vide, où l’on distille ici et là quelques idées de la pensée gauchiste homologuée. Ce n’est pas du cinéma, c’est de la télé. De la très mauvaise télé. Immonde......
    Film clairement pas tout public, on suit à travers ce « « thriller policier » » si c’en est un puisqu’on parle plus du quotidien ennuyeux et inintéressant de personnages vides que de l’enquête.Bref 2h de ma vie gâchées j’aurais préféré les passer à regarder TPMP c’est pour dire.

     

    Répondre à ce message

    • #3129677

      J’ai piraté la Nuit du 12 y’a quelques semaines. Pas mal, un bon téléfilm.

       
    • #3130162

      Au contraire… c’est un très bon film. C’est d’autant plus grave que le réalisateur fait une parano de féminisme hystérique aiguë en accusant les hommes d’être quelque part coupable parce que homme. C’est ridicule.

      Ces abrutis ne soupçonnent même pas la solution venant justement des Hommes attentifs aux commandements de Dieu…

      Sans la peine de mort concernant les féminicides.. les Hommes sont d’une façon perverse tenus responsables ?

      Les films posent des questions, les piètres réalisateurs donnent des piètres explications ? Si le film parle d’un scandal et d’une injustice dont serait victime les femmes d’une façon systémique, nous acceptons à la rigueur ce constat mais pourquoi ne jamais remettre en question l’abolition de la peine de mort ? Car la peine de mort fait de nous des barbares…

      Imaginons le même film ou des policiers perdent la santé.. parfois se suicident… car ils sont totalement dévoués à amener à la potence les meurtriers ? Les Hommes auraient le beau rôle ?

      Si la peine de mort existait comme avant on remercieraient les policiers et l’inspecteur Maigret de faire son boulot… On nous prive d’infliger les châtiments recommandés par Dieu.. et à cause de notre faiblesse on se retrouve coupable car les meurtriers cours toujours…

       
  • #3129617
    Le 25 février 2023 à 19:30 par tatayoyo
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    J’ai suivi la cérémonie et quelle ne fut pas ma surprise de constater la faible présence dans la salle de grandes "vedettes" actuelles du cinéma français : Canet, Lelouche, Dujardin, Kiberlain, Cotillard, Lindon, Mérad, Rouve...
    Et qu’on ne me dise pas que seul les nominés sont présents car il n’y a pas si longtemps tout le monde (ou presque) se faisait une joie de se montrer dans ce grand raout annuel du cinéma.
    Y aurait-il un schisme dans cette grande et belle famille ?

     

    Répondre à ce message

  • #3129650
    Le 25 février 2023 à 20:33 par Zenon
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    "Vous êtes à côté de la plaque ! Ce film, ni bon ni mauvais, est malhonnête en ce qu’il est manichéen : le camp du bien contre celui du mal. Gentils/méchants…
    On y escamote les pourparlers des insurgés avec les Anglais, lors même que la France est en guerre contre l’Europe entière. Et puis, la Monarchie a sabré avec la même vigueur des siècle durant…"

    C’est toi qui est à côté de la plaque mon petit gars. La monarchie n’a rien sabré du tout, prouve moi le contraire chiffres à l’appui. Louis XIV et Louis XVI ont tenu les mers grâce à Surcouf et Jean Bart, dès que la Révolution et Napoléon sont arrivés (par la grâce des agents anglais !), la France a perdu la domination maritime et les colonies les plus importantes (Amériques, Inde, Australie ..). Pourquoi crois-tu qu’on nous impose l’anglais aujourd’hui ? Parce qu’avec la fin de la royauté, ils ont conquis les trois-quarts de la planète ... so long man ...

     

    Répondre à ce message

  • #3129659
    Le 25 février 2023 à 20:47 par David Crevel
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    le dernier film français que j’ai vu récemment c’est le salaire de la peur, une rediff, un lundi soir d’octobre sur ARTE, je préfère et continue à croire que le vrai cinéma français c’est ça

     

    Répondre à ce message

    • #3129762
      Le Février 2023 à 06:09 par Etre et durer
      La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

      Meci. Quand tu vois que certains considèrent S. Kiberlain, Rouve ou Merad comme de grands acteurs, tu prends la mesure de la chute ...
      Sans remonter aussi loin que toi, j’en arrive cependant à des conclusions identiques. Ça fait au moins 20 ans que je n’ai pas vu un bon film français. Allez-y, j’attends des bonnes raisons de revoir mon points de vue et de retourner dans une salle obscure.

       
    • #3130190
      Le Février 2023 à 16:43 par Tétar 1er
      La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

      Ah bon, vous n’avez pas encore jeté votre télé comme tous ceux qui s’en félicitent ici, et doivent surement avoir jeté leur bibliothèque pour la même raison que 95% des livre publiés sont merdiques ?

       
    • #3130230

      j’ai vu le Salaire de la Peur, pour la 1ère fois en entier, à cette occasion et bien j’ai été trés déçu par ce film pourtant culte . A part quelques scènes où le suspens dramatique et bien retransmis, le reste est trés moyen. Seul Charles Vanel sauve le film, même Montant y est trés quelconque.
      Et pourtant, j’ai mis de coté l’absence d’effets spéciaux ou la piètre qualité des images tournées en studio, sachant que le film a été fait avec les moyens techniques de l’époque .

       
  • #3129675
    Le 25 février 2023 à 21:45 par Laingui
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    L’Innocent, une comédie de et avec Louis Garrel
    Peu importe qui est Louis Garrel.
    Je l’ai vu.
    Ce film est surprenant et excellent à mes yeux.
    Roschdy Zem a tout à fait sa place dans celui-ci.

     

    Répondre à ce message

  • #3129783
    Le 26 février 2023 à 07:18 par anonyme
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    Le César devrait être remplacé par un plug anal pour ces soirées de la troudeballosphère !

     

    Répondre à ce message

  • #3129834
    Le 26 février 2023 à 08:48 par kantor
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    La nuit nuit des publivores ...Façon propangastaffel...A vomir, et au-delà...

     

    Répondre à ce message

  • #3130528
    Le 27 février 2023 à 09:36 par Temet Nosce
    La 48e soirée des César ou les Victoires de la consanguinité

    Dans la bande-annonce du film "En Corps" de l’ennuyant Klapisch, l’actrice se casse la jambe durant un ballet et plus tard se met a danser de façon tribale...la métaphore est grossière : la culture européenne classique emprisonne et blesse (surtout les femmes), alors que le tribal improvisé est libérateur.
    Le plaisir de cette caste à détruire le beau, la tradition, le classique et le remplacer par le vulgaire, le ridicule et le primitif n’a aucune limite...Ils ne le font pas seulement par méchanceté, mais bel et bien par soucis de détruire l’identité des populations et les rendre idiotes afin de mieux les contrôler ou d’en faire des esclaves comme l’a si bien exposé Pasolini dans Salo, un cineaste d’un autre niveau que le Klapet.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents