Après de nombreuses demandes, la Russie a envahi l’Ukraine. Nous nous sommes tous trompés ; nous pensions que l’invasion n’aurait pas lieu. Mais elle a eu lieu.
La logique russe est simple : si l’OTAN s’approche autant de Moscou, la Russie ne sera pas en mesure de se défendre. L’arrivée d’un missile de l’OTAN prendrait 5 minutes. La Russie voulait avoir une promesse écrite de l’Ukraine qu’elle resterait en dehors de l’OTAN. L’Ukraine a refusé. L’invasion, appelée Opération spéciale, comme cela se fait en Israël, est déclenchée : elle est censée éliminer les structures militaires et imposer un gouvernement favorable à la Russie. L’armée se battrait avec des gants de soie ; elle ne ferait pas de dégâts ; les bâtiments résidentiels ne seraient pas bombardés. Telle était l’idée. La réalité aura été bien différente.
L’OTAN devait bombarder la Russie, dès le lendemain. Poutine est arrivé en premier, peut être, peut-être avec un jour d’avance. La guerre de l’information a commencé tout de suite. La guerre financière aussi. L’OTAN avait bloqué le commerce avec la Russie. Les États-Unis ont rappelé tous les avions civils, en leasing en Russie, car les Russes n’avaient pas leurs propres avions : seulement des avions de location. La Russie a divisé ses forces en quatre groupes : Z, V, O, U. Le groupe Z repousse les forces ukrainiennes du Donbass et se dirige vers Odessa. Un autre groupe se dirige vers Kharkov et Kiev. Le premier groupe a saisi le canal qui transportait l’eau vers la Crimée. Il était bloqué depuis 2014, et la Crimée n’avait plus d’eau.
Les Ukrainiens menaçaient les Russes avec des bombes nucléaires ; les Russes ont menacé l’OTAN avec leurs bombes. Les États de l’OTAN ont eu peur des bombes nucléaires. Ils ont menacé de sanctions la Russie ; les contre-sanctions russes menacent les moyens de subsistance de l’Occident. La Russie est le grand producteur de blé et d’engrais ; si le boycott s’applique à ces produits, certains pays du tiers-monde mourront de faim.
Le monde tel que nous le connaissons est en train de s’effondrer sous nos yeux ; la Russie est désormais trop grande et trop bien intégrée, grâce au précédent cycle de sanctions (en 2014). Maintenant, chaque sanction se retourne contre elle. Ainsi, les entreprises elles-mêmes ont invalidé les sanctions. Toyota a recommencé à vendre ses voitures, après une semaine de pause. Les Russes aiment les voitures haut de gamme, et ils peuvent se le permettre. Maintenant ils ont à nouveau des Toyota Lexus.
Le président Biden a été effrayé par une révélation : en Ukraine, 19 laboratoires d’armes biologiques ont été découverts. Importés des États-Unis, c’est leur découverte qui a déclenché la guerre. Le ministère russe de la Défense a publié des documents relatifs à ces laboratoires. Le dossier russe se renforce. Victoria Nuland est hésitante : elle ne voulait pas que les Russes rendent l’affaire publique. Biden décide d’arrêter les achats de pétrole russe, résultat, ce sont les Européens qui payent les pots cassés. Leur pétrole est trop cher. Ils gèlent dans leurs maisons et les gouvernements européens leur conseillent de baisser la température de quelques degrés au lieu d’accepter de valider les gazoducs disponibles !
Les combats réels se sont arrêtés. Restent juste des menaces. Zelensky a dit qu’il voulait garder la neutralité et maintenir l’OTAN en dehors de l’Ukraine. En fait, c’est ce que Poutine voulait. Les parties peuvent donc trouver un accord. Le Premier ministre israélien est venu en Russie et en Ukraine pour servir de médiateur. Deux réunions se sont tenues, mais n’ont pas abouti.
La Russie a subi une attaque médiatique de la part de tous les médias occidentaux. Ils ont ressorti toutes les mauvaises histoires sur la Russie, avec des soldats qui tuent des civils et qui violent des femmes. Les réfugiés ukrainiens en Pologne sont au nombre de deux millions, ce qui agace fort les autochtones. Mais voyons le bon côté des choses : le Covid-19 a retiré ses virus d’Ukraine et de Russie. En Russie, le Covid a disparu de l’actualité...