L’intervenant prétend démontrer une logique du "tiers exclu", mais il fait lui même une erreur dans ses prémisses. Personne n’a jamais affirmé qu’un fœtus n’était pas humain au sens physiologique du terme...
Le business de la contraception rapporte. On prend note, soit. Éventuellement on s’en méfie et on le garde sous contrôle s’il devient trop puissant. Mais ou est le problème ? C’est un secteur dont la société a besoin. Et qui évite justement bien des avortements, faudrait savoir ce qu’on veut...
Quant aux inquiétudes dès que l’on parle de malthusianisme, l’expansion démographique devrait pouvoir se débattre sans pousser de hauts cris. C’est un sujet délicat et fondamental.
Il faut considérer que les systèmes en croissance sont des systèmes en augmentation exponentielle, c’est aussi vrai de l’économie que de la démographie humaine, ce qui signifie qu’une fois certains seuils critiques atteints, les choses basculent très vite. Qu’est ce que vous proposez quand on aura rempli la terre à ras-bord ? On a encore de la marge mais ce point existe. C’est la nature qui se chargera de l’élimination en s’auto-régulant, que ce soit par des maladies, l’infertilité généralisée, l’extinction par le manque de ressources, ou la guerre de tous contre tous sur une planète devenue invivable, etc. Ce n’est pas, je pense, le genre d’avenir que l’on souhaite pour nos enfants.
On peut se contenter de vivre et de procréer au delà du taux de remplacement. On est pas encore arrivé à saturation, mais c’est refiler la patate chaude aux générations ultérieures, aucune intelligence ni prise de responsabilité dans cette attitude.
Quant à l’avortement, je pense que toute personne sensée réalise que c’est un traumatisme et devrait être une solution de dernier recours. Il doit néanmoins rester légal et suivi. Le travail ne se fait pas par l’interdiction, mais bien au niveau éducatif, économique et sociétal.
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