L’organisation internationale vise particulièrement les États d’Amérique du Sud qui n’autorisent ni l’interruption de grossesse ni la pilule contraceptive.
Vendredi, L’ONU a demandé aux pays touchés par le virus Zika, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, d’autoriser l’accès des femmes à la contraception et à l’avortement. Le Haut Commissariat aux droits de l’homme a en particulier visé les États d’Amérique du Sud, dont beaucoup n’autorisent ni l’avortement ni la pilule contraceptive, et qui ont conseillé aux femmes d’éviter de tomber enceintes à cause du risque posé par le virus. « Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d’empêcher la grossesse », a déclaré la porte-parole Cecile Pouilly devant la presse.
Le virus est soupçonné d’avoir un lien avec l’apparition de microcéphalies, une malformation congénitale dont souffrent les enfants nés avec un cerveau anormalement petit. Compte tenu de ce risque, l’OMS a décrété le 2 février une « urgence de santé publique de portée internationale ».